Après avoir parlé de Conflit cosmique en début de mois, c’est de nouveau du côté des X-Men que Comme quand j’étais môme va vous emmener cette semaine.
Les X-Men et les Jeunes Titans est paru en mars 1985 dans la collection Les Etranges X-Men de Lug, et contient un récit complet de Chris Claremont et Walt Simonson.
Mars 1985…Après trois excellents albums, la sortie d’un nouvel album des X-Men était un petit évènement en soi et en plus la couverture était très alléchante. A cette époque, je connaissais vaguement l’univers DC à travers les pocket Aredit et je ne m’étais jamais demandé pourquoi on ne voyait jamais Superman ou Batman dans les revues Lug (j’en vois déjà qui pouffent ;)). Du coup je n’avais pas été choqué du tout de voir les chemins des deux équipes se croiser dans une aventure qui m’a plu d’emblée. J’avais en effet adoré cette histoire et son graphisme, et j’ai relu cet album à de nombreuses reprises. Ce fut aussi pour moi l’occasion de découvrir les Jeunes Titans dans une version plus récente que dans les pocket, avec un roster fort intéressant.
Les X-Men et les Jeunes Titans (Chris Claremont/Walt Simonson)
Les X-Men et les Jeunes Titans fait partie de ces collaborations ponctuelles entre Marvel et DC, où les personnages des deux univers se rencontrent. Dans ce récit, Chris Claremont exploite les codes du Team-Up, à savoir faire se rencontrer deux équipes qui se battent avant de se connaître et de faire front commun contre leur ennemi. Ce qui est assez surprenant, c’est que l’auteur intègre les Titans à l’univers Marvel, contrairement aux collaborations futures entre les deux éditeurs (comme JLA/Avengers). Mais cela passe vraiment très bien et Chris Claremont est tout aussi à l’aise avec les personnages de DC que ceux dont il a façonné l’histoire chez Marvel. L’histoire est vraiment très intéressante, et remplit parfaitement son rôle de vitrine en donnant aux lecteurs d’un univers l’envie de s’intéresser à l’autre. C’est également un plaisir de retrouver un Phénix comme seul le mythique auteur de la non moins mythique Saga du Phénix Noir pouvait l’écrire. Vu sa qualité, cette histoire trouve vraiment tout à fait sa place dans les récits des X-Men de cette époque.
Du côté du graphisme, Walt Simonson livre ici un travail très soigné. Les personnages des deux éditeurs sont parfaitement reconnaissables et les planches sont vraiment très réussies avec des passages particulièrement spectaculaires.
Un excellent album, qui fut le dernier à proposer des récits indépendants vu que les suivants ont servi à Lug pour accélérer la cadence de publication des épisodes des X-Men.
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