Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : X-Men Dawn of X 12 et Star Wars 4 (Panini Comics).
La semaine dernière, nous vous avons proposé la chronique d’un softcover d’avril et d’une revue de mai, afin de résorber un peu le retard induit par le décalage des sorties. Cette semaine, nous conservons la même formule avec un softcover d’avril et un softcover de mai, qui ont en commun le fait d’avoir une couverture très réussie.
Hellions
C’est la fin de la route pour un personnage de cette série consacrée à l’équipe un peu étrange de l’univers mutant, dans un épisode à l’ambiance tout aussi sombre que pour les précédents. L’épisode est vraiment passionnant, avec un côté vraiment poignant pour une scène en particulier qui s’appuie pas mal sur l’historique des personnages qui est bien respecté.
La conclusion de l’épisode laisse entendre qu’il risque de se passer des choses peu réjouissantes par la suite, ce qui renforce le sentiment déjà présent que la situation sur Krakoa est bien plus instable qu’on ne pouvait le supposer de prime abord.
Côté dessin, là aussi c’est une réussite avec une mise en image très réussie de cet épisode et de son contexte.
Maraudeurs
On retrouve la série Marauders après une brève éclipse dans le softcover, et si une intrigue de fond avance doucement nous pouvons voir que là aussi les actes passés des membres de la société mutante de Krakoa continuent d’avoir des répercutions.
La série conserve son style percutant, avec un épisode à l’ambiance tendue qui s’avère particulièrement intéressant. Les personnages jouent la partition de l’histoire sans aucune fausse note, tout le monde a sa place dans ce récit.
Le dessin est quant à lui toujours aussi soigné, même si je dois avouer que je n’aime pas beaucoup le nouveau look de Pyro.
Facteur-X
Historiquement, Facteur-X peut évoquer deux choses : l’équipe de mutants originellement cachée en tant que chasseurs de mutants (avec différentes compositions) ou l’agence de détectives privés spécialisés en mutants. C’est cette seconde approche qui est choisie pour cette série, avec une équipe qui se monte pour mener une investigation sur la disparition d’une mutante avant d’obtenir une mission plus globale.
L’épisode est vraiment intéressant, posant des questions pertinentes sur les fameuses résurrections de mutants qui ont lieu dans ce nouveau statu-quo. Là aussi on se penche sur les coulisses de cette nouvelle société, et si l’ambiance est nettement moins barrée que dans la série sur l’équipe de Jamie Madrox on retrouve quand même une équipe très hétéroclite dans cette série.
Côté dessin, c’est par contre un peu inégal. Certains personnages sont représentés de façon un peu caricaturale tandis que d’autres sont plus soignés, et c’est un peu dommage.
X-Men : Magneto
Un nouvel épisode « Giant size » est au sommaire, cette fois consacré à Magneto. L’énigmatique maître du magnétisme mène une quête assez mystérieuse de prime abord, mais les pièces du puzzle narratif s’assemblent rapidement et de façon très convaincante.
L’épisode se lit très bien, avec une histoire qui tient la route et un team-up plutôt bien vu entre Magneto et un personnage qui a déjà croisé sa route par le passé. L’histoire contribue à enrichir le contexte complexe de la société mutante de ce nouveau statu-quo, avec des intrigues sous-jacentes qui ne demandent qu’à éclater.
Côté graphisme, c’est très réussi. Les dessins sont très joliment réalisés, avec une belle restitution des différents contextes de l’épisode.
Cable
C’est Cable qui ferme la marche pour ce numéro du softcover, avec un épisode qui aborde une thématique pas forcément simple à traiter : un kidnapping d’enfant, mutant de surcroit. Tout en ne négligeant pas la vie personnelle un peu agitée du jeune Cable, l’épisode traite efficacement sa thématique première avec un bon emploi des personnages.
L’épisode se termine sur une visite énigmatique au Cable du futur, laissant une nouvelle fois le lecteur avec plus de questions que de réponses. Cette seconde intrigue est vraiment curieuse, et on se demande vraiment jusqu’où tout ceci va aller pour raccrocher les wagons.
Le dessin est quant à lui superbement réalisé, avec de très jolies planches.
Bilan : Un numéro solide, avec des séries bien équilibrées
Le sommaire du softcover est complété par un bonus très intéressant : des croquis préparatoires en noir et blanc de Raffaele Ienco pour la série Dark Vador.
Star Wars (2 épisodes)
Double dose de Star Wars dans ce numéro pour clôturer l’arc en cours, qui n’était pas terminé même si l’épisode précédent avait déjà un petit air conclusif. Centré sur Luke Skywalker, l’histoire de ces épisodes est particulièrement prenante et enrichit son cheminement intérieur depuis les révélations de L’Empire contre-attaque qui ont considérablement bouleversé sa vie.
Les épisodes enrichissent également l’univers de Star Wars en utilisant des éléments qui s’ajoutent à ce que l’on connait de l’univers de Star Wars et faisant le lien entre ses différentes périodes. Ces deux épisodes sont tellement passionnants qu’une fois arrivé à la fin du second on se dit « Ah mais c’est déjà fini ? » !
Du côté du graphisme, les deux épisodes sont joliment dessinés. La dernière page du second épisode est d’ailleurs particulièrement réussie, avec un côté iconique qui plaira fortement aux fans de Star Wars.
Dark Vador
C’est aussi le temps de la conclusion d’un arc narratif pour la série consacrée à Dark Vador, en quête de réponses sur son passé et surtout sur sa descendance. Comme les autres épisodes de l’arc, celui-ci contribue à établir le lien entre la prélogie et la trilogie originale en faisant intervenir des éléments de la première dans le contexte de la seconde.
On le sait, Dark Vador est un personnage plus complexe qu’un simple « méchant » adepte de strangulations à distance et de promotions éclair. Mais c’est intéressant de se plonger dans les méandres de sa personnalité en le voyant toujours hanté par tout ce qui s’est passé lors de son passage du côté obscur de la Force. L’épisode est vraiment passionnant, et sa conclusion laisse supposer que l’arc suivant ne sera pas de tout repos.
La partie graphique est très soignée, avec une représentation efficace de la toute puissance de Dark Vador. Mais les moments plus introspectifs sont tout aussi bien dessinés, avec des personnages qui ressemblent aux comédiens sans qu’on ne soit non plus dans du décalquage.
Bilan : Un excellent numéro, avec deux séries passionnantes
C’est tout pour aujourd’hui !
Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec deux autres titres, probablement avec la même formule pour faire deux mois à la fois.
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