Après avoir commencé à parler de Broods la semaine dernière, il est temps d’aborder le second volet de cette trilogie.
La saga des Brood est paru en février 1986 dans la collection Les étranges X-Men de Lug, et contient des épisodes signés Chris Claremont, Dave Cockrum et Paul Smith.
Février 1986…ayant beaucoup aimé le début de l’arc sur les Brood dans l’album Belasco, je me suis rué chez ma libraire pour lire la suite de cette aventure spatiale. D’ailleurs j’étais si impatient que j’ai dévoré l’album en marchant tout en accompagnant ma mère au centre commercial (ne vous offusquez pas, elle avait l’habitude ;)). Je me suis régalé en lisant cette histoire très bien faite, avec des passages émouvants et de l’action dans un cadre spatial qui me séduisait beaucoup. Bon par contre une fois l’album fini j’étais très impatient de lire la suite ! 🙂 Un très bon souvenir de lecture, et une trilogie qui figure parmi mes histoires préférées des X-Men.
La saga des Brood (Chris Claremont/Dave Cockrum/Paul Smith)
Après avoir montré le combat intérieur entre Wolverine et son embryon de Brood dans l’épisode précédent, Chris Claremont raconte l’évasion des X-Men du monde des infâmes insectoïdes et décrit leur sentiment d’horreur lorsqu’ils apprennent le sort tragique qui les attend. C’est également là que l’auteur refait de Carol Danvers une super héroïne, sous les traits de Binaire. On sentait bien depuis le retour de Carol que ça le démangeait d’en refaire une héroïne (pour mémoire, Chris Claremont était au scénario de la série Miss Marvel dans les années 1970) et là il n’a pas fait les choses à moitié en la faisant intégrer le club des héros cosmiques. En dehors de ceci, l’histoire est très intéressante car l’auteur prend le temps de mesurer l’impact de leur situation sur les personnages (avec des scènes fort émouvantes) tout en proposant des scènes d’action parfaitement rythmées. Il s’agit vraiment de très bons épisodes très bien écrits, proposés par un Chris Claremont très en forme.
Du côté du dessin, c’est ici que s’effectue le passage de relai entre Dave Cockrum et Paul Smith. On retrouve le style inimitable du premier, suivi par le trait plus épuré du second. Les deux styles sont différents, mais le niveau est très bon pour les deux parties de l’album et c’est un vrai régal de suivre les aventures spatiales de nos héros sous le crayon des deux artistes.
Un must !