Marvel’s Guardians of the Galaxy est un jeu d’Eidos Montreal, édité par Square Enix. Voici notre test de la version PS4.
Marvel’s Guardians of the Galaxy a été développé par Eidos Montréal, et est édité par Square Enix. Il est disponible depuis octobre 2021 sur Playstation 4 & 5, X Box One & Series, PC et Nintendo Switch (en cloud gaming uniquement) et GeForce Now. Son prix généralement constaté varie entre 40 et 50€.
Le test a été réalisé sur une Playstation 4, les photos de l’article prises sur la télévision pendant le jeu ne reflétent pas forcément le rendu réel du graphisme du jeu mais permettent de se faire une idée.
L’histoire
Sans être particulièrement basée sur l’histoire des deux films (comme en témoignent la présence de Groot sous sa forme adulte et celle du Milano), Guardians of the Galaxy reprend cependant leur esprit en ce qui concerne les personnages des Gardiens de la galaxie et leurs activités pas toujours très recommandables.
L’équipe improbable de Peter Quill se retrouve donc dans une histoire qui les dépasse après avoir tenté de mener une combine qui ne fonctionne pas comme ils l’avaient prévu. Divisée en chapitres, l’histoire du jeu suit donc les fondamentaux des Gardiens de la Galaxie, ce qui ne dépaysera pas les habitués de cette drôle d’équipe. La personnalité des personnages est très bien respectée, avec des dialogues qui sont dans la droite lignée des films et/ou des comics. L’ambiance, qui oscille entre moments comiques et passages plus sérieux, rend le jeu très agréable à jouer.
Le système de jeu
Guardians of the Galaxy propose un système de jeu qui diffère suivant les phases :
- Exploration en mode action/aventure : on pilote Peter Quill vu de dos, et on explore l’environnement pour découvrir des objets – faisant progresser l’intrigue ou permettant d’acquérir des capacités – en compagnie des autres Gardiens qui se déplacent seuls. Il faut parfois demander à un personnage de faire quelque chose de particulier : Gamora peut se frayer un chemin à coup d’épées, Drax peut soulever des objets lourds, Rocket peut se faufiler dans un passage trop petit pour les autres et Groot peut faire une passerelle.
- Cinématiques interactives : il y a des scènes cinématiques où il faut appuyer sur une touche précise pour progresser. Cette phase du jeu n’est pas sans rappeler un certain Dragon’s lair – si la référence vous échappe, c’est que vous avez la chance d’être jeune ! – avec un timing précis à respecter sinon ça ne fonctionne pas. Il ne s’agit pas de la meilleure phase du jeu, car non seulement l’action est parfois un peu ardue à comprendre du premier coup mais en plus si jamais vous loupez une des actions il faut recommencer toute la cinématique !
- Pilotage du Milano : de temps en temps vous pouvez piloter le vaisseau emblématique des Gardiens de la Galaxie, vu de derrière. Pour ces phases, il est conseillé de paramétrer les commandes afin qu’elles correspondent à des commandes d’avion (vers le haut pour plonger et vers le bas pour remonter), expérience garantie mais il vaut mieux avoir de bons réflexes pour profiter au mieux de ces séquences.
- Combats : Bien entendu, nos zinzins de la galaxie se fourrent toujours dans des situations improbables et il y a de la bagarre dans l’air. Comme pour la phase exploration, le joueur dirige toujours Peter Quill pendant les combats mais peut aussi faire appel aux différents Gardiens présents – et qui sont pilotés par l’IA du jeu – pour utiliser leurs capacités particulières. Si la jauge correspondante est pleine, il est aussi possible de faire un rassemblement : Star-Lord dégaine son fameux walkman, et en tenant compte des émotions de ses coéquipiers il doit trouver les mots pour les galvaniser et donc booster leurs capacités (en cas d’échec seul Peter Quill est boosté). Dans les scènes de combat, ii les Gardiens se font neutraliser, il est possible de les ranimer mais toute élimination de Star-Lord est synonyme de combat perdu.
La maniabilité dans ces différentes phases est bonne, celle des cinématiques interactives étant par contre assez pénible comme indiqué plus haut. Sur un niveau de difficulté « normal » (le second mode), le jeu aiguille en outre le joueur s’il tourne un peu trop en rond.
A noter que pendant plusieurs de ces phases il y a des dialogues où Peter Quill doit décider quoi répondre entre plusieurs choix. Si certains de ces choix sont plutôt anecdotiques en n’ayant que peu d’influence sur le déroulement du jeu ou en provoquant une réponse hilarante des autres personnages, d’autres sont bien plus importants : on peut en effet se retrouver dans une progression différente, avec des avantages ou avec un Gardien vexé qui fait ouvertement la tête.
Le graphisme et l’animation
En ce qui concerne les paysages, décors et véhicules, c’est très réussi ! Tout est magnifiquement représenté, et l‘immersion dans un registre cosmique est immédiate. De même il y des références visuelles qui parleront immédiatement aux habitués.
Cela se gâte un peu à propos du rendu des personnages : les costumes sont réussis, on a bien compris que la ressemblance avec les acteurs n’était pas recherchée, mais dans leurs visages sont parfois un peu étranges (à l’exception de Rocket qui est magnifiquement modélisé). Le rendu des tatouages de Drax est aussi bizarre, on dirait davantage qu’il porte un blouson très serré. Peut être est-ce dû au fait que nous avons fait notre test sur PS4 ?
En ce qui concerne l’animation, par contre il n’y a absolument aucun problème : tout est fluide, sans saccade ni cassure du rythme. Ca bouge beaucoup et ça bouge bien !
La bande-son et le doublage
Dans les deux films, les spectateurs profitent d’une bande-son particulièrement sympa et résolument rétro. Dans le jeu, on reste sur la même logique avec les titres suivants :
- A-ha – Take On Me
- Autograph – Turn Up the Radio
- Billy Idol – White Wedding
- Blondie – Call Me
- Blue Oyster Cult – Don’t Fear The Reaper
- Bobby McFerrin – Don’t Worry Be Happy
- Bonnie Tyler – Holding Out for a Hero 😀 😀 😀
- Culture Club – I’ll Tumble 4 Ya
- Def Leppard – Rock Rock Till You Drop
- EUROPE – The Final Countdown
- Flock of Seagulls – I Ran
- Frankie Goes To Hollywood – Relax
- Hot Chocolate – Every 1’s A Winner
- Iron Maiden – Where Eagles Dare
- KISS – I Love It Loud
- Loverboy – Turn Me Loose
- Mötley Crüe – Kickstart My Heart
- New Kids on the Block – Hangin’ Tough
- Pat Benatar – Hit Me With Your Best Shot
- Rainbow – Since You Been Gone
- Rick Astley – Never Gonna Give You Up
- Scandal featuring Patty Smyth – The Warrior
- Simple Minds – Love Song
- Soft Cell – Tainted Love
- Starship – We Built This City
- Tears For Fears – Everybody Wants To Rule The World
- Twisted Sister – We’re Not Gonna Take It
- Wang Chung – Everybody Have Fun Tonight
- Wham! – Wake Me Up Before You Go-Go
Certes, ce n’est pas que la bande-son qui fait le jeu mais on appréciera de retrouver une sélection de titres particulièrement sympa (surtout un titre !!) qui reste totalement dans l’esprit des films et apporte un fond sonore très appréciable. Piloter le Milano sur fond de Flock of Seaguls, ça fait son petit effet !
Concernant le doublage, il est de bonne facture avec des voix qui collent parfaitement aux personnages. Rocket se taille la part du lion, avec une voix sarcastique qui lui va particulièrement bien.
En conclusion
Guardians of the Galaxy est un jeu très plaisant à jouer, où on retrouve l’ambiance décalée des films et des références qui raviront les lecteurs de comics. Le jeu est une belle idée cadeau à glisser sous le sapin !
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