Pour ce billet, je passe la parole à Fred Le Mallrat, qui a eu la gentillesse de nous raconter son passage au quarantième FIBD d’Angoulême.

Cette année, je pars un peu au dernier moment au festival car je n’étais pas sûr d’avoir le temps de m’y rendre.

Nous y sommes finalement allés (avec Ms Mallrat) le samedi… ce qui n’est pas la meilleure idée car c’est la journée la plus chargée en festivaliers.Je commence, comme souvent, par le Monde des Bulles 2 où se trouve Panini. Nous sommes accueillis par des « statues » des Avengers dans un coin et l’on retrouve face à l’habituel stand de l’éditeur, celui d’Urban Comics, présent pour la première fois.

Je récupère quelque parutions (pas assez pour avoir le T-Shirt AvX) et participe au tirage au sort matinal pour les dédicaces de Cheung, Pichelli et Larroca. Je n’aurai pas la chance de l’année précédente (où j’avais eu une dédicace de Immonen). J’entends souvent les fans râler contre la pratique du tirage au sort mais n’étant pas chasseur de sketchs, cela me permet d’être vite fixé et de passer à autre chose (plutôt que de faire la queue pendant des plombes, peut-être pour rien).

Nous allons ensuite à l’espace New York où se trouvent les « petits éditeurs » et les fanzines par exemple. On y retrouve Atlantic, Eyrolles, Ca et là, l’Association, Vertige Graphics, Wanga, Organix ou Scarce, entre autres. J’en profite pour récupérer « Stan Lee : Homère du XXe siècle » par Jean-Marc Lainé aux éditions des Moutons Electriques qui sortira le 14/02/2013. A 11H a lieu une conférence sur l’Apocalypse dans la bande dessinée par Alex Nikolavicth, qui a écrit un bouquin sur le sujet chez les Moutons Electriques (il est aussi traducteur chez Delcourt et Urban Comics et scénariste). Les conférences sur les comics sont souvent organisées par Jean Paul Jennequin (Scarce, Histoire des Comic Books chez Vertige Graphics..). Elle est intéressante et claire (malgré ce qu’en dira l’auteur) avec des exemples de franco-belge (Pepe Moreno ou l’Incal …), manga (Akira, Gen ..) et des comics (Thor, Kamandi ou New Gods…). Une bonne dose d’humour bienvenue avec, par exemple les dialogues avec Jean-Marc Lainé, présent dans le public participent à son succès.

Après le déjeuner, les fouilles des sacs à l’entrée des bâtiments (plan Vigipirate oblige) rend difficile l’accès au monde des bulles 1 (les gros éditeurs comme Delcourt, Soleil, Dargaud…) et la visite de l’exposition Disney. La vision de files d’attente nous refroidissent complètement.L’exposition « au nom de la loi » est très décevante avec de simple reproduction de cases et un topo écrit sur les différends modèles judiciaires et leurs représentations dans le neuvième art. Par contre, celle sur Andreas est une réussite avec des planches originales splendide montrant l’étendue du talent de l’artiste et couvrant sa carrière. Dans le rayon des influences, il est mentions de Wrighston, Miller, Neal Adams, Gil Kane, John Buscema ou Jim Aparo.

Il est impossible d’accéder à la conférence sur Kirby. Pourtant, nous sommes arrivés en avance de 40 minutes mais la salle se révèle trop petite. Depuis 2 ans, les conférences sur les comics sont toujours pleines dans des salles se révélant trop petites. Cela me permettra de passer au cas où chez Urban. Surprise!! Il n’y a personne pour Bill Willingham et trois personnes pour les frères Bà et Moon. Je repartirai donc avec une dédicace de Willingham, une de Bà, une signature de Fabio Moon et chez Panini, une signature de Cheung. Ces auteurs sont très sympathiques (la plupart le sont). Bà et Moon semblent ravis d’être là et parlent très bien français.

18H Conférence de Gabriel Bà et Fabio Moon à l’espace rencontres internationales Cultura. Elle confirme mon opinion précédente et nous en apprend plus sur leur façon de procéder sur leur projet commun, principalement sur Daytripper. Ils prévoient l’adaptation d’un roman brésilien.

La journée est déjà finie. Je n’aurais pas pu aller à la bulle para-BD (occasions, planches originales, Goodies..) ni à l’exposition Disney, ni à celle sur Uderzo ni à la cité de la BD. Cette année, aucune projection ne m’a intéressée et je ne serais pas allé au concerts-dessins (Lexcop avec Vives). J’aurai discuté avec peu de connaissances. Tout cela pour dire qu’il y a beaucoup d’activités diverses au FIBD d’Angoulême au delà de la recherche de dédicaces et qu’une journée y passe vite…

Il y aura eu peut être moins de monde que d’habitude mais le plan Vigipirate aura rendu l’accès aux bulles assez difficile.

Un grand merci à Fred Le Mallrat pour ce compte-rendu très intéressant et détaillé !

Si vous souhaitez écrire sur le site, n’hésitez pas proposer votre travail pour la rubrique Le coin des lecteurs.