Cette fois-ci, le bilan de lecture est un peu plus léger que d’habitude, mais les livres dont je vais vous parler sont bien épais 😉
- Starman t2 : Après une longue attente, voici la suite des aventures de Starman. Encore une fois, la lecture de ce tome est un ravissement. A travers des histoires très bien écrites, James Robinson nous entraîne dans l’univers de son héros, offrant également des récits sur d’autres personnes de cet univers. C’est captivant de bout en bout, la quête initiatique de Jack Knight dans le monde du super héroïsme est vraiment très intéressante. Les récits sur d’autres personnages ayant porté le nom de Starman sont également passionnants, et ne détonnent pas du tout avec le reste du livre. Du côté du dessin, le trait de Tony Harris sert parfaitement le récit. On trouve par endroits des ressemblances avec ses futurs travaux sur Ex Machina, mais le graphisme reste toutefois assez typique de son époque (les années 90). Un très bon album, qui plus est dans une belle édition (malgré les 5 euros de plus).
- Ronin (3 volumes Semic) : Alors que Panini ressort Ronin sous forme d’Absolute dépassant les 60 euros, il est encore possible de trouver Ronin sous forme de 3 Semic Books, ce qui revient nettement moins cher. 🙂 Ronin raconte donc l’histoire d’un samouraï dont le maître est tué par un démon, faisant donc de lui un ronin (samouraï sans maître). Sa quête de vengeance le mènera jusque dans un avenir post apocalyptique, où les apparences peuvent s’avérer très trompeuses. Il s’agit d’un excellent récit, où Frank Miller (ici auteur, dessinateur, encreur) nous manipule avec une facilité déconcertante. L’histoire est passionnante, il est très difficile de se retenir de sauter sur le tome suivant une fois qu’on en a fini un. Du côté du dessin, c’est un peu moins joyeux : le trait de Miller, déjà assez particulier en soit, souffre des débuts de l’artiste dans le domaine de l’encrage. Ce n’est pas vilain non plus, mais ce n’est pas très beau. Même si je n’apprécie guère son travail d’habitude, je pense que Klaus Janson aurait rendu un meilleur résultat sur ces planches. En tout cas j’ai beaucoup aimé ces albums.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. La prochaine fois, je vous parlerai du dernier Darkness que je vais commencer très bientôt.
En ce qui concerne Ronin, je trouve que ça commence très bien, mais ça commence à partir en sucette vers la fin du Semic Book tome 2 (Quand le Ronin saute dans les égouts) .
De même, le dessin de Frank Miller va en s’empirant ( La policière (ceux qui ont lu comprendront) ressemble à un mec vers la fin !!! ) .
Ah bin moi j’aime bien quand ça part en sucette, parce que justement là on commence à se dire que Miller se joue de nous 😉
Pour le dessin, personnellement ça ne m’a pas choqué. Mais il me semble que c’est assez courant chez Miller, du moins dans sa période DD pré Renaissance.