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De DC Comics 2012 à Urban Comics

Urban Comics

L’année dernière, le petit monde des comics a connu une véritable onde de choc lorsque la licence DC a changé de mains. A travers ce dossier, nous allons revenir sur la naissance et la première année d’existence d’Urban Comics, afin de dresser un premier bilan sur le travail de l’éditeur.

Un peu d’histoire…

DC ComicsA la fin du mois de juin 2011, juste avant la troisième édition de Comic Con Paris, une nouvelle a fait grand bruit : Panini a perdu la licence DC. Le lecteur de comics étant par nature un rien anxieux, les premières craintes se sont vite manifestées : Qu’allaient devenir les séries en cours ? Est ce que le nouveau détenteur n’en profiterait pas pour monter les prix ? Comment allait se passer la transition avec Panini ? Autant de questions autour desquelles des rumeurs en tous genres n’ont pas tardé à circuler.

Au cours des mois qui ont suivi, des voix officielles se sont ensuite fait entendre pour dissiper le vent de folie qui s’était emparé du lectorat Français. Une FAQ, des sessions de questions/réponses, l’annonce du nom du nouveau label puis une interview du personnel d’Urban Comics ont finalement permis d’y voir plus clair et de commencer à voir quelle serait la politique éditoriale de ce nouvel acteur de la scène comics VF.

C’est ensuite au mois de janvier que l’éditeur a inauguré son catalogue librairie avec Watchmen, puis en février que les premiers titres kiosque d’Urban Comics ont fait leur apparition. Le reste appartient à l’Histoire comme on dit ! 😉

L’offre librairie

Kingdom ComeD’emblée, Urban Comics a annoncé avoir l’objectif de constituer un fond de catalogue. Dans cette optique, les titres épuisés seront régulièrement réimprimés (en dehors des éditions limitées) et les contenus proposés seront à la fois des récits anciens et nouveaux. Pour permettre de s’y retrouver, l’éditeur a articulé son catalogue DC autour de différentes collections :

  • DC Renaissance : à partir de 2001
  • DC Classiques : 1985 à 2011
  • DC Archives : 1938 à 1985

Ces collections sont complétées par des collections thématiques : DC Nemesis, DC Premium et DC Signatures.

DaytripperConcernant Vertigo, les collections suivantes sont proposées :

  • Vertigo Classiques
  • Vertigo Deluxe
  • Vertigo Essentiels

Les titres proposés à ce jour (y compris ceux qui sont annoncés) sont de bonne qualité (avec de bonnes traductions), et constituent un panel varié des univers DC et Vertigo. Concernant les séries Vertigo, on peut aussi saluer la volonté de ne pas léser les lecteurs qui ont commencé leur collection chez Panini, en prenant la suite des albums édités (ce qui n’est pas toujours facile vu les découpages des tomes précédents) et en conservant le format souple.

Puisqu’on parle de format, il s’agit justement d’une question qui divise les lecteurs. En effet, Urban Comics propose l’intégralité de ses albums librairie avec une couverture cartonnée (à l’exception des titres entamés chez Panini), et il y a des lecteurs qui n’aiment pas trop cela pour diverses raisons dont l’encombrement plus grand. Personnellement le cartonné ne me dérange pas, mais je reconnais qu’effectivement cela prend plus de place sur les étagères. Les premiers titres en librairie ont souffert de quelques défauts de reliure (personnellement je n’ai pas été touché par le problème), mais cela semble avoir été résolu.

Concernant le prix de ses ouvrages, Urban Comics a surpris tout le monde. En effet, on se retrouve avec des livres bien épais avec des tarifs très attractifs. Il suffit de regarder des pavés comme Kingdom Come ou Amère victoire pour constater que l’éditeur pratique des tarifs fort intéressants. Les albums en édition limitée (DC Premium) sont également une très bonne chose, permettant de disposer de combos livre/vidéo (ou livre/jeu) pour un prix raisonnable.

L’offre kiosque

FlashpointLes débuts de l’offre kiosque d’Urban Comics ont été marqués par quelques soucis. Les premières revues étaient en effet particulièrement fragiles, situation qui a été corrigée au fil des numéros afin de déboucher sur des parutions de meilleure qualité. Il y a également eu des coquilles dans certains titres, mais là aussi tout semble être rentré dans l’ordre. Les traductions sont quant à elles très soignées, ce qui est fort appréciable.

Les revues se sont découpées en deux vagues : la préparation du terrain pour l’arrivée des New 52, puis les nouvelles séries de DC. Cette position a un peu chahuté les lecteurs suivant les séries DC chez Panini, car du coup les histoires en cours étaient laissées en plan. Cependant c’était un mal nécessaire pour deux raisons : ne pas perdre d’emblée les nouveaux lecteurs qui prendraient alors le train en marche et préparer correctement le terrain pour les New 52 avec des récits important pour leur compréhension (Flashpoint était nettement plus prioritaire que War of the Supermen). L’éditeur a cependant promis que les épisodes zappés feraient l’objet d’une édition ultérieure, et la promesse fut tenue avec Green Lantern.

Green Lantern SagaAprès donc la première vague, avec les éphémères revues Green Lantern Showcase, Flashpoint et Batman Showcase, c’est ensuite les « vraies » revues qui ont fait leur apparition :

  • Batman Saga : Batman, Detective Comics, Batman & Robin, Batgirl
  • Batman Saga HS
  • DC Saga : Justice League, Superman, Flash, Supergirl
  • Green Lantern Saga : Green Lantern, Green Lantern Corps, New Guardians, Red Lantern
  • Green Lantern Saga HS

L’originalité consiste à proposer également les séries « vedette » de chaque revue en librairie dès leur numéro 1. J’avoue que j’étais sceptique au départ, craignant que les séries accompagnant les titres présents en librairie ne soient pas assez « costaud » pour que le kiosque fonctionne mais finalement cela a l’air de plutôt bien fonctionner. Il faut dire aussi que les séries sont de bonne qualité ! 🙂 Il y a également du rédactionnel dans les revues, permettant d’en savoir plus sur les personnages apparaissant dans les séries publiées. Didactiques sans aller trop loin dans les détails, ces petits dossiers sont très intéressants.

Par contre du côté des prix le tableau est moins rose que pour la librairie : à pagination égale ou supérieure les revues Panini régulières (pas les hors série) sont nettement moins chères.

La communication

S’il y a bien un point sur lequel les lecteurs attendaient Urban Comics au tournant, c’est celui de la communication. Habitués aux pratiques de Panini, dont l’essentiel de la communication transite par Facebook et la newsletter hebdomadaire depuis la fermeture du forum de l’éditeur, les lecteurs souhaitaient avoir des informations complètes et régulières.

La communication d’Urban Comics passe par trois canaux :

  • Facebook
  • Twitter
  • Le site officiel d’Urban Comics

C’est le site qui contient toutes les informations, centralisant les checklists et fiches produit de l’ensemble du catalogue. Ces informations sont ensuite relayées sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter), via des liens vers les pages en question. Des dossiers se trouvent également sur le site, proposant des informations intéressantes sur les séries et personnages.

Charlène Lecaque, en charge de la communication d’Urban Comics, répond égalemement aux (nombreuses) questions des lecteurs sur Facebook. Et du coup, on tombe dans le même travers que les autres éditeurs qui communiquent via ce réseau social : des informations intéressantes peuvent tout à fait passer inaperçues à moins de surveiller toutes les conversations. C’est dommage mais encore une fois ce n’est pas spécifique à Urban Comics.

Les informations sur les parutions à venir sont également proposées à un rythme différent de celui de Panini, mais il faut garder à l’esprit qu’Urban Comics fait partie de Média Participations, et donc il y a une logique de groupe à conserver. Les checklists sont cependant annoncées avec suffisamment d’avance pour qu’on ait le temps de vendre un rein pour acheter les albums annoncés… 😉

Un autre point appréciable de la communication d’Urban Comics concerne la tenue de concours, que soit via des sites partenaires (ce qui est arrivé à Watchtower Comics à plusieurs reprises d’ailleurs) ou en solo. Ca n’a l’air de rien, mais un petit concours de temps en temps, ça fait plaisir ! 🙂

Enfin en coulisses cela se passe également très bien, le personnel d’Urban Comics étant très disponible pour les demandes d’interviews et pour répondre aux questions.

En conclusion…

En un an, Urban Comics a construit un catalogue cohérent et a su réagir rapidement pour corriger les erreurs de jeunesse de ses parutions. L’éditeur semble bien parti pour faire fonctionner DC en France, il reste maintenant à voir ce que cela donnera au fil des années mais pour l’instant nous avons de belles heures de lecture en perspective ! 🙂

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

8 pensées sur “De DC Comics 2012 à Urban Comics

  1. Excellent article qui résume très bien la situation. J’aurais éventuellement ajouté les conséquences de l’arrivée d’Urban Comics pour Panini, comme l’énième reboot du kiosque pour avoir une numérotation proche d’Urban, un « nettoyage » niveau traduction, et des réimpressions (certes chaotiques).
    A noter que les traducteurs sont souvent les mêmes que chez Panini mais que cela passe mieux chez Urban, certainement parce qu’il y a une meilleure relecture.
    Et pour finir, la communication de Charlène est plus rigide/froide mais cela évite les blagues à froid de Jérémy qui passent mal en l’absence de tonalité par écrit.

    1. J’aurais pu en effet mentionner les effets visibles chez les autres éditeurs (notamment Panini) mais comme je ne suis pas certain qu’il a vraiment un lien de cause à effet (même si on dirait bien) j’ai préféré m’abstenir 😉

    1. Peut-être mais pas lors des rééditions du kiosque à la librairie Panini tu retrouves les mêmes fautes et erreurs.
      A voir si des corrections sont apportés lors des réimpressions chez Urban.

      1. Oui et ça fait assez râler Jérémy d’ailleurs quand il voit que ce qu’il fait remonter est ignoré.
        A voir en effet si des versions futures seront corrigées 🙂

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