Après un le compte-rendu de la troisième journée passée à Comic Con Paris, l’heure est au bilan…
Pour cette quatrième édition de Comic Con Paris, il y a du bon et du moins bon.
Du côté du bon :
- L’ambiance était très sympa
- C’était super agréable de se retrouver entre passionnés des quatre coins de la France
- Il y avait des conférences très intéressantes
- Le plateau d’artistes invités était séduisant
- Les expositions étaient intéressantes
- Certaines critiques faites l’année dernière (sur les interviews et le bruit) avaient été prises en compte
Du côté du moins bon :
- La disposition côté Comic Con était d’une logique curieuse, avec des stands qui n’étaient pas mis en valeur et sur lesquels on tombait presque par hasard et les stands bruyants étaient situés à côté de la scène principale
- Il y avait des invités qui n’avaient à priori rien à faire là, typiquement l’équipe des Frères Scott
- Il y avait des absents notables cette année : un seul libraire présent, pas de stand pour Warner et Urban Comics (ça faisait désordre à 20 jours de la sortie du prochain Batman !)
- Il n’y avait rien d’organisé autour d’évènements pourtant importants de cette année, à savoir Avengers et Batman – Dark knight rises.
On pourra me rétorquer que Comic Con n’est pas non plus consacré aux comics outre-Atlantique, et c’est tout à fait vrai (par exemple les annonces majeures sur Lost ont été faites à San Diego). Mais je pense qu’il faut tout de même conserver une trame de fond avec des univers communs autour du fantastique et de la SF, ce qui était le cas les autres années et ce qui est plus conforme à la perception d’une convention par le public Français. Comic Con Paris est un festival jeune, et les cafouillage de cette année lui ont certainement fait pas mal de tort.
J’ai envie d’être positif et d’espérer que cet avis constituera une modeste petite pierre dans l’édifice d’une réflexion pour rectifier le tir l’année prochaine. Il faut voir aussi que d’autres festivals se montent, et que cela peut tout à fait couler Comic Con Paris. Souvenons-nous de Panini, qui avait le quasi-monopole du comic book en France et qui a eu un réveil difficile le jour où Urban Comics est arrivé en fanfare !
J’ai en tout cas passé un bon moment en compagnie de mes confrères de la blogosphère, et suis très heureux d’avoir pu approcher Alexandre Astier, mais il manquait ce petit quelque chose des autres années qui rendait la visite inoubliable…
Je suis d’accord avec toi autant les points positifs que négatifs. Vraiment dommage de ne pas avoir pu feuilleter du DC chez Urban … C’est clairement une grosse partie qui manquait.
Ensuite, j’aurais aimé également un peu plus (même beaucoup plus) de littérature fantastique/SF/horreur, je pense que ça a complètement sa place dans ce type de convention, au même titre que les jeux vidéo présents par exemple.
Je suis tout de même très heureux d’y avoir participé une journée et j’ai très envie d’y retourner l’année prochaine.
Et peut être qu’on arrivera à se croiser ce coup ci 🙂
Ce serait avec plaisir 🙂
Pour l’ambiance j’ai l’impression qu’elle est surtout portée par la Japan Expo. Je ne suis pas convaincu que ca soit aussi dynamique un Comic Con seul.
Pour ma premiere:
+ le décalage qu’il y a des l’attente du RER. (un mec qui explique a une usagère ce qu’est un marteau tonnerre, des soubrettes, des ninjas,…)
+ l’organisation des dédicaces à l’américaine (les artistes présent toute la journée pour signer et faire des commissions, des free sketch pour les chanceux)
+ un système de file d’attente pas si mal fait
+ On est tous potes! Malgré les files d’attentes les gens sont clairement là pour la détente.
– Des artistes « stars » qui, je pense, continuent de considérer la france comme un client/acteur mineur: Kevin Eastman arrive avec 30 minutes de retard sur un créneau d’1h alors que tous les autres invités démarrant à la même heure sont là, les organisateurs visiblement paniqués par son absence et après 3 dédicaces dépouillées quelqu’un vient lui dire qu’il n’a plus le temps pour dessiner, il doit juste signer… Tony Daniel qui décide d’annuler, puis de reporter sa séance au dernier moment pour « problème personnel » (finalement il est sur son stand à faire des commissions…). Tout ca sur fond de file d’attente et de tirage au sort.
– Au final peu de stand de vente que ce soit librairie ou merchandising.
– les acteurs majeurs francais expatriés au milieu de la Japan qui ajoute à la sensation d’aller à la Japan Expo et de faire un crochet par le Comic Con.
– 4,70 l’orangina ….
– personne ne m’avait dit que la 3DS ne pouvait gérer les rencontres streetpass que par paquets de 10 🙁
Pour les Frères Scott: ils m’ont permis de rendre une femme heureuse et d’avoir un ticket pour Tony Daniel grâce à un subtil échange.
Premier Année pour moi à la Comic Con Paris, dernière année aussi?
Si je suis d’accord avec les points négatif (personne ne peux les contredire je pense), j’ai beaucoup plus de mal avec les point positif… Je m’explique.
Pour un visiteur lambda, accéder aux conférence, au dédicace et simplement aux « artistes » relevait d’une mission impossible… et encore sans message auto destructif en 5 secondes, puisque la communication sur place étant proche de zéro… A part les 2 stands a l’entrée mettant à disposition le plan et le programme, rien n’indiquait, sur le site, les différents endroit de l’expo. Pas de différence Japan Expo/Comic Con (avec une répartition 1Hall Et demi pour la JE et 1/2Hall pour la CC, dur dur de s’y retrouvé). Les rares stand « dédié » a la CC sont dispersé d’une manière bien étrange, voir carrément du coté JE (Stand PaniniComics).
Comme le dis « Courge », l’ambiance sans la Japan Expo a côté, n’aurait je pense pas du tout été la même.
Je pourrais cité beaucoup de points négatifs, mais la liste n’en serait que trop barbante…
En Attendant la Comics Expo arrive a grand pas, et risque de faire du tort a la Comic Con. Dommage pour un nom si évocateur Outre-Atlantique, de le réduire à une dizaine de stand mal exploité…