La collection Deadpool est officiellement disponible dans les magasins Carrefour depuis mardi dernier, et nous vous proposons une review des dix albums.

Dernière collection à petits prix en date, Deadpool est disponible dans les magasins Carrefour de façon officielle depuis quelques jours.

En complément de notre article qui vous donne toutes les informations sur ces albums, nous vous proposons aujourd’hui une review express de ces différents numéros pour vous aider à faire votre choix si vous ne savez pas trop lequel (ou lesquels) acheter.

LES DÉBUTS FRACASSANTS DU MERCENAIRE DISERT
Atteint d’un cancer incurable, Wade Wilson se voit doté d’un facteur régénérant par le programme Arme X. Il devient ainsi quasi invincible et répond dès lors au nom de Deadpool. Son seul point faible? L’amour qu’il porte à la mutante Cyrène, membre du groupe X-Force ! Dans ce volume, le mercenaire à la langue bien pendue est aux prises avec le cousin éloigné de cette dernière, Black Tom Cassidy, associé au Fléau. Mais des adversaires aussi dangereux que le Maître de Corvée et Mary Thyphoïde l’attendent aussi au tournant…

Cap sur les années 1990 avec ce premier tome, qui va rappeler des souvenirs aux lecteurs qui ont suivi les premières aventures de Deadpool dans Strange.

Le premier arc est très typique de cette époque – anti-héros avec gros flingues – et n’est pas encore aussi barré même si le ton est un peu décalé. On enchaine ensuite sur d’autres épisodes de cette époque, qui sont déjà plus barrés, avant de finir sur l’improbable rencontre entre Deadpool et Madcap qui est par contre plus proche de nous. Cette rencontre sert d’explication pour une particularité de Deadpool, c’est un rien tiré par les cheveux mais d’un autre côté avec ces deux-là…

Ce premier volume est sympa, pas trop daté malgré la patine « 90s » du graphisme des premiers épisodes.

ON NE FAIT JAMAIS MIEUX ÉQUIPE QU’AVEC SOI-MÊME
Lorsque le Multivers est en danger et que l’équilibre cosmique est menacé, il n’y a qu’une équipe à appeler. Il ne s’agit pas des Avengers ni des Gardiens de la Galaxie mais… du Deadpool Corps, un groupe composé de doubles du Mercenaire Disert venus de plusieurs dimensions parallèles ! Lorsqu’il rejoint la terre ferme, Deadpool dirige en revanche les Pros à Payer. Cette bande d’aventuriers déjantés se chargera de régler tous vos soucis, à condition que vous y mettiez le prix…

La première partie de l’album est la réplique de l’album du même nom sorti en 2011, dont nous avions déjà dit le plus grand bien. Il s’agit d’une histoire complètement barrée avec le Deadpool Corp – Deadpool et des versions alternatives de lui-même – dans un registre spatial complètement délirant. Le graphisme de Rob Liefeld colle parfaitement à cette histoire déjantée !

Les épisodes suivants montrent en action Deadpool et son équipe des Pros à Payer, qui sont des mercenaires particulièrement improbables. On reste dans une ambiance déjantée, avec des rebondissements parfois complètement délirants, et le tout servi par un graphisme en phase avec le ton de l’histoire.

Ce second volume est particulièrement barré, et très drôle.

QUAND DEADPOOL JOUE EN DUO
Deadpool vit des aventures aux quatre coins du monde, voire de l’univers, et fait souvent équipe avec des personnages insolites. On peut ainsi voir le Mercenaire Disert épauler Wolverine dans un combat contre un robot extraterrestre, aider Iron Fist à protéger la cité mystique de K’un-Lun, ou même être recruté par Galactus pour devenir son nouveau héraut !

Place au team-up !

Nous avons en effet droit à une succession d’épisodes montrant Deadpool faisant équipe avec d’autres personnages, avec certaines associations pour le moins loufoques. Déjà que Deadpool seul n’est pas un cadeau, ça peut vite dégénérer s’il est accompagné !

Le niveau est inégal d’un épisode à l’autre, certains sont très drôles – notamment celui avec Machine-Man et celui avec le Gardien – et d’autres sont moins amusants. En effet, sorti du caractère insolite de certains duos, ce n’est pas tout le temps hyper réussi mais cela reste tout de même une bonne dose de comics décalés, avec le graphisme qui va avec !

Un troisième volume inégal, mais agréable à lire tout de même.

DEADPOOL RENCONTRE SON IDOLE: SPIDER-MAN!
Deadpool est le meilleur ami de Spider-Man. C’est du moins ce qu’il prétend ! Toujours prêt à aider son prochain, le Tisseur se laisse embarquer par Wade Wilson dans des aventures extravagantes. Les deux super-héros croisent des vedettes de cinéma, des politiciens en campagne électorale, une magicienne malfaisante et même l’ancêtre du Père Noël. Leur association est toutefois mise à rude épreuve quand le Mercenaire Disert décide d’aider l’Hydra…

Au tour de Spider-Man de faire équipe avec Deadpool !

Deadpool a souvent été associé au Tisseur de toile, notamment avec une couverture qui était une parodie d’une couverture d’un épisode des aventure de ce dernier. Dans cet album, les deux personnages travaillent ensemble, pour le meilleur et pour le pire !

Nous avons donc droit ici à une succession d’histoires où Deadpool et Spider-Man forment un duo, ce qui est généralement plus agréable pour le premier que pour le second. Le ton est décalé à souhait – on appréciera la vanne sur les films X-Men – et on passe un bon moment en compagnie des deux héros. Quant au graphisme, il colle bien aux ambiances.

Un quatrième volume amusant, qui exploite bien l’association des deux personnages.

LA MORT LUI VA SI BIEN
Malgré son visage ravagé, Deadpool est un séducteur-né. Il parvient même à embrasser la Mort, avant de tomber sous le charme d’une tatoueuse new-yorkaise. Et alors qu’il traque deux tueuses déguisées en écolières, il en profite pour renouer avec son ancien amour : Vanessa, dite Copycat… 

Et si on s’intéressait à la vie amoureuse de Deadpool ?

Le mercenaire à la grande g*** a des talents insoupçonnés dans le domaine de la séduction, comme le révèlent ces épisodes. Et quand on voit qu’il va jusqu’à réussir à séduire la Mort en personne… ça va loin quand même !

Le ton est alternativement léger et plus grave, notamment quand il est question des origines de Deadpool (qui ne se trouvent donc pas dans le volume 1 pourtant intitulé… Les origines).

Les épisodes de cet album se lisent bien, avec une bonne utilisation du personnage de Deadpool. Graphiquement, ça se tient bien aussi.

Un cinquième volume agréable à lire, avec un personnage toujours bien barré.

UN SOLDAT DU FUTUR AU SECOURS DU PRÉSENT
En apparence, tout oppose Cable et Deadpool. Le premier est un guerrier impassible qui tente d’empêcher l’avènement d’un terrible avenir sous le joug d’Apocalypse. Le deuxième est un tueur à gages cynique. Pourtant, au gré de leurs rencontres, les deux rivaux nouent une relation complexe. Cet album propose plusieurs de leurs aventures en tandem, avec de nombreuses vedettes invitées dont les X-Men, Spider-Man, Captain America et le Silver Surfer.

Cable et Deadpool, le feu et la glace réunis dans de mêmes aventures !

Le soldat venu du futur et le mercenaire à la grande g*** ont vécu des aventures ensemble au sein de leur série commune, au cours de laquelle ils ont noué une relation assez paradoxale du fait de leurs tempéraments radicalement opposés.

Nous avons donc droit ici à une succession d’épisodes mettant en scène le duo improbable, avec des guest stars en prime. Les épisodes sont très agréables à lire, avec une très bonne utilisation du duo de héros et un graphisme soigné.

Un sixième volume très agréable à lire, avec de très bons épisodes.

DEADPOOL ARRÊTE SES SINGERIES
Épaulé par Spider-Man, Deadpool traque le tueur à gages le plus redoutable de l’univers Marvel: Hit-Monkey. Wade Wilson s’en prend ensuite au S.H.I.E.L.D., et tente en parallèle de trouver un corps pour l’esprit de l’agent Emily Preston, resté coincé dans sa tête. Mais quand un événement cataclysmique survient, l’impensable se produit… 

Deadpool, Spider-Man, un singe tueur, le SHIELD…. tout ceci pour former un cocktail détonnant !

La première partie de l’album montre Spider-Man et Deadpool en duo pour affronter Hit-Monkey qui comme son nom le laisse supposer est bien un singe tueur. La seconde oppose le SHIELD à Deadpool, dont la tête héberge la conscience de la défunte agente Preston. Forcément, tout est prétexte à ce que les situations partent en live à la moindre occasion !

Les deux parties sont bien barrées, avec une bonne utilisation du personnage déjanté qu’est Deadpool face à des personnages souvent blasés de devoir le supporter. C’est très drôle, et ça se lit très bien. Le graphisme reflète quant à lui le délire des histoires.

Un septième volume très drôle, particulièrement sympa à lire.

DEADPOOL LAVE SON LINGE SALE EN FAMILLE
Deadpool cherche à se venger de Dents de Sabre qu’il tient pour responsable de la mort de ses parents. Par ailleurs, dans le futur, la fille de Wade Wilson reprend le pseudonyme et le costume de son père. Mais à défaut de lui rendre hommage, elle le retient prisonnier afin de découvrir où est dissimulé le sarcophage de sa mère…

Deadpool et sa famille, c’est tout une histoire.

Dans la première partie de l’album, Deadpool se met à traquer Dents de sabre qu’il pense être l’assassin de ses parents. Outre une chasse à l’homme bien déjantée, le récit livre des informations surprenantes.

On passe ensuite à une histoire futuriste, où la fille de Deadpool recherche sa mère. Là aussi c’est assez barré, mais avec des moments touchants (surtout la toute fin de l’histoire). Enfin un dernier épisode plus léger nous ramène dans le présent.

Les trois épisodes sont très sympa à lire, avec en prime un graphisme tout à fait à la hauteur du scénario.

Un huitième volume surprenant, qui se lit très bien.

IL Y A UN COUAC DANS CETTE HISTOIRE !
Après un accident de téléporteur, Deadpool fusionne avec Howard le Canard alors qu’ils sont tous deux à la poursuite de Rocket Raccoon. Le Mercenaire Disert fait ensuite équipe avec Groot, Écureuillette et le Punisher afin d’enquêter sur la mort de Forbush Man. Enfin, Wade Wilson part en lune de miel avec sa nouvelle épouse, Outlaw… mais ce voyage sera moins reposant que prévu !

Howard le canard et Deadpool ne sont déjà pas des cadeaux séparemment… et voilà qu’ils fusionnent !

C’est le sujet du premier récit de cet album, mettant également en scène Rocket Racoon et une galerie improbable de personnages. L’histoire est complètement barrée mais très agréable à lire et dotée d’un graphisme qui colle bien au côté barré de l’histoire.

On passe ensuite à un second récit qui pousse encore plus loin le concept de la fusion de personnages… mais genre VRAIMENT plus loin ! Et avec une touche de magie en prime ! C’est très sympa, un cran en-dessous de l’histoire précédente, mais pas vilain du tout et en plus le graphisme est sympa.

Enfin pour finir, une histoire dont le titre veut tout dire : Funérailles pour un kiki (non, pas la peluche). Ca vole donc assez bas mais c’est amusant.

Un neuvième volume délirant, avec des concepts bien barrés !

DEADPOOL AUX QUATRE COINS DE L’UNIVERS MARVEL
‘En sauvant leur ami la Fouine des griffes de l’Hydra, Deadpool et Bob activent par mégarde un téléporteur et se retrouvent projetés à différentes époques. Durant la Seconde Guerre mondiale, ils s’allient à Captain America et Bucky contre Arnim Zola. Puis ils rencontrent les Quatre Fantastiques à leurs débuts, avant de parcourir des dimensions mystiques avec le Docteur Strange. Revenu à notre époque, Deadpool connaît enfin son heure de gloire : il aide les Avengers à repousser une invasion de dinosaures en plein New York ! .

Deadpool qui voyage dans le temps… ça fait peur !

Après une attaque pour le moins improbable contre l’Hydra – avec des alliés qui ont une drôle de façon de montrer leur allégeance – Deadpool se retrouve projeté à travers le temps. Bigre, ça déménage !

La suite n’est guère plus sage, puisque ça parle notamment de magie… En tout cas même s’il se lit plutôt bien, l’album fait un peu figure de maillon faible de la collection en étant le moins drôle (malgré une référence hilarante à La folle histoire de l’espace). Ca reste sympa, mais les autres albums sont globalement plus drôles.

Un dixième volume en petite forme, même s’il se lit bien.

Voici donc ce que nous pensons de ces dix albums qui constituent la collection Deadpool. Bien entendu, chacun d’entre eux est accompagné de rédactionnel, ce qui permet de raccrocher les wagons vu que les sommaires sont assez disparates.

Comme vous avez pu le lire ci-dessus, la globalité de la collection est de bonne qualité avec des histoires bien barrées. Nous avons une préférence pour les tomes 1, 2, 7 et 9, le 10 et le 3 étant à notre avis les moins bons du lot (surtout le 10).

Si en son temps Duane Swierczynski disait qu’il fallait sauver le soldat Wilson, est ce que Deadpool pourra sauver le soldat Carrefour ? En effet, les collections à petit prix de ce type ne donnent pas forcément l’impression de marcher du feu de dieu au vu des tonnes d’invendus qui restent après chaque opération. On pourra d’ailleurs remarquer que les albums sont repassés à 2.99€ le tome, par rapport à Marvel Gold qui avait grimpé à 3.99€ (et si on prend les dix, par exemple pour écrire un article dessus, la différence se sent !).

La popularité du personnage sera-t-elle suffisante pour assurer le succès de cette collection ? L’avenir nous le dira, en tout cas c’est un peu dommage de ne pas avoir surfé sur la sortie du film Deadpool & Wolverine mais il y a probablement des contraintes qui fixent les dates de sortie de ces collections.

Avez-vous craqué pour un ou plusieurs albums de cette collection ? Qu’en avez-vous pensé ? Venez donc nous en parler !