Après un second bilan en fin de semaine dernière, il est déjà temps de parler de quatre autres revues du mois d’octobre.
Je vous propose de nous intéresser aujourd’hui à Fear itself – The fearless 5, Marvel Classic 8, Marvel Universe 4 et Spiderman 4.
Fear itself – The fearless 5 : Un bon numéro, surtout pour The Fearless
Comme à l’accoutumée, une double dose du The Fearless de Cullen Bunn ouvre la revue. L’auteur abat ses cartes et montre où il veut en venir avec cette histoire, et en profite pour mettre un coup d’accélérateur. Les deux épisodes sont donc particulièrement rythmés, avec beaucoup d’action et une histoire qui tient bien la route après avoir un peu tiré en longueur (à mon avis il y avait moyen de faire moins long). Il reste donc maintenant à attendre le dénouement de l’histoire ! Du côté du graphisme, on retrouve Paul Pelletier et Mark Bagley qui livrent des planches très réussies.
C’est ensuite Battle Scars que nous retrouvons, où Chris Yost abat ses cartes et nous révèle tout sur le mystérieux Marcus Johnson. L’épisode se lit, du moment où on arrive à faire abstraction de ce qui nous pend au nez avec ces révélations. Là aussi, même constat que pour The Fearless, plus de concision dans le récit aurait été appréciable. Par contre graphiquement il n’y a rien à redire, les planches de Scot Eaton sont fort jolies.
Un bon numéro, même si du côté de Battle Scars l’histoire part un peu dans le décor…
Fear itself – The fearless 5 – Panini Comics – 64 pages – mensuel – 4,30€
Marvel Classic 8 : Pas indispensable mais très sympa
Dans ce numéro de Marvel Classic, nous retrouvons des épisodes des Défenseurs datant des années 70. Roy Thomas et Steve Engleheart se relaient pour nous raconter les origines de ce groupe (ou plutôt de ce non-groupe) puis quelques unes de leurs aventures. Il se dégage de ces page un agréable parfum de comics d’antan, où la magie et le super slip classique se côtoient pour former un cocktail détonnant. Certes, les récits peuvent paraitre un peu simplistes par rapport à d’autres plus contemporains, mais il n’en sont pas moins intéressants (et c’est nettement moins indigeste que la confrontation Avengers/Défenseurs publiée en VF l’année dernière). Il est également bien vu d’avoir associé des fortes têtes de l’univers Marvel, dont le lien est finalement le Docteur Strange qui excelle dans l’art de la diplomatie. Il est juste dommage que même si les épisodes se terminent « proprement » (pas de cliffhanger) un subplot reste non résolu pour le lecteur VF. Mais je pinaille 🙂
Du côté du dessin, ce sont Ross Andru, Don Heck et Sal Buscema qui officient. J’ai une préférence pour le travail de ce dernier, mais les autres artistes livrent aussi un travail très correct (même si l’encrage du premier épisode est un rien particulier).
Un bon numéro, qui n’est pas indispensable mais qui a un goût fort agréable de Strange Spécial Origines 😉
Marvel Classic 8 – Panini Comics – 128 pages – trimestriel – 5,90€
Marvel Universe 4 : Un excellent numéro même si le graphisme est un peu moins bon
Les Annihilators sont de retour dans ce numéro de Marvel Universe, toujours sous la plume de Dan Abnett et Andy Lanning. L’équipe des poids lourd du cosmique se retrouve confrontée à une menace d’une très grande ampleur, que seuls les siamois du cosmique pouvaient imaginer. Le niveau de ces épisodes est une fois de plus très haut, avec toujours ce mélange détonnant d’action, de sérieux et d’humour qui est la marque de fabrique des auteurs et juste ce qu’il faut de bigger than life. C’est avec ces épisodes que se termine (pour l’instant du moins) la phase « cosmique » de la revue, mais en tout cas c’est un bouquet final sacrément réussi. Par contre graphiquement je suis un peu déçu. Le travail de Tang Eng Huat est en effet correct, mais il dessine des visages que je trouve plutôt loupés.
Pour finir, nous retrouvons les aventures rocambolesques de Rocket Rackoon et de son acolyte Groot. Dan Abnett et Andy Lanning en profitent pour revisiter les origines de Rocket Racoon et même si c’est du bon gros retcon un brin tiré par les cheveux ça passe tout seul. Les épisodes sont très agréables à lire, et donnent envie de lire plus d’aventures de ce duo improbable. Du côté du dessin, le style cartoony de Timothy Green III dépeint à merveille l’ambiance délirante de cette histoire.
Un excellent numéro, avec du bon gros cosmique qui tâche 🙂
Marvel Universe 4 – Panini Comics – 128 pages – bimestriel – 5,70 euros
Spiderman 4 : Difficile de passer derrière Spider Island
Ce mois-ci, on commence par une triple dose d’Amazing Spiderman, avec toujours Dan Slott aux commandes. Les deux premiers épisodes forment un récit complet, tandis que le troisième s’intéresse aux Sinister Six. Les trois épisodes sont très réussis, l’auteur nettoyant (à l’instar de ses personnages) les conséquences de Spider Island, mais on sent quand même une baisse de rythme par rapport à Spider Island. Cela reste quand même très agréable à lire cependant, notamment grâce aux dialogues très réussis de Dan Slott. Du côté du dessin, Giuseppe Caumuncoli et Humberto Ramos font de l’excellent travail sur leur épisodes respectifs, même si j’avoue préférer le travail de Ramos (oui c’est bien moi qui ait dit ça ;)).
On passe ensuite à Avenging Spiderman, et ce mois-ci Zeb Wells se focalise sur les liens entre Spiderman et Captain America. Je suis un peu mitigé sur cet épisode. Il est en effet touchant, en voyant Spiderman tâcher de tisser un lien affectif avec Captain America, mais en même temps je trouve l’histoire un peu pataude. Graphiquement par contre c’est plutôt réussi, grâce au talent de Leinil Francis Yu.
Pour finir, Christopher Yost nous livre un nouvel épisode de Scarlet Spider. Le récit est vraiment intéressant, montrant un personnage complexe qui lutte contre ce qui l’a animé pendant des années pour devenir meilleur sans pour autant être une copie de son « géniteur ». L’histoire se lit vraiment très bien, et en plus les dessins de Ryan Stegman sont très réussis.
Un bon numéro, qui est un cran en dessous des précédents mais qui est tout de même réussi.
Spiderman 4 – Panini Comics – 112 pages – mensuel – 4,80€
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
De nouvelles sorties étant attendues cette semaine, je vous donne rendez-vous dès que possible pour la chronique des quatre revues suivantes du mois d’octobre.
Pour Defenders, le lecteur VF peut rechercher les traductions de defenders.. Ces episodes (et leur suite) doivent etre dans Etranges aventures.. Ensuite on passe à Hulk (petit fomat) puis « les Defenseurs ».
Je dis ca car dans les commentaires on a parfois l impression que les comics anciens se resumaient à Lug/Semic alors que le gros des trads étaient chez Aredit (et il y a aussi Sagedition, Mon Journal, Humanoides associés et certains mags comme Fantastik, Comics USA ou Echos des savanes special USA ..).
La Sorte de « seul » monopole comics sera aprés dans les années 90 (ou fin 80) où on trouvera que semic en kiosque (et encore tu as temeraire, Comics USA en librairie).
J’avoue que je suis longtemps passé à côté de ces publications en ce qui me concerne, car ma libraire faisait majoritairement du Lug. Mais après coup j’ai découvert que je n’avais fait qu’effleurer l’offre Française 😉
Tu oublies aussi à la fin des années 80 et jusqu’au milieu des années 90 , les éditions Tournon qui sortaient beaucoup de magazines orientées jeunesse dont pas mal de comics (Tortue Ninja, Super Mario, etc)
Certains étant par ailleurs réedités par Comics USA (Glénat donc) par je ne sais quel accord ^^.
J’oublie aussi 2000 A.D qui publiait Judge Dredd en presse dans les années 90 🙂
🙂
Y a du retcon dans Rocket raccoon?? Un peu sur Grott dans le 1er numero (puisque que Grott s avere ne pas être le « roi »)
Je l’ai pas lu encore (pas trouvé) mais ca prenait plutôt la direction de revenir aux racines de la mini-serie originale des années 80 de Mantlo et Mignola
ATTENTION RISQUE DE SPOILER (meme si c est une mini inedite et des 80’s)
(où raccoon découvre qu’il vit sur une palnete quia u départ était un asile de fou avec des « animaux intelligents » comme gardien de ces fous…
A priori (sauf erreur car je n’ai pas lu la mini) il y a tout de même un retcon. Mais je peux me tromper 😉
Arghhhhhhhhhhh!!!
il faut que je le lise!!
De toutes façons c’est super fun 🙂
Concernant Spider-Man, je trouve que ça reste excellent même après Spider-Island si ce n’est Avenging Spiderman que je trouve moyen (c’est sympa mais ça casse pas deux pattes à un canard)
Par contre, Scarlet Spider démarre vraiment en force!
Concernant Marvel Classic, pas encore lu vu que pas encore acheté ^^ mais la colorisation est « moderne » ou je me trompe?
En fait pour Amazing tout seul c’est excellent, mais c’était tellement bon dans Spider Island que du coup ça souffre de la comparaison. Mais ça reste très très bon 🙂
Pour Marvel Classic seule la couverture est recolorisée. Le reste c’est d’origine 🙂