Après une petite pause depuis le précédent bilan du fait des sorties espacées, il est temps de s’y remettre !
Je vous propose donc aujourd’hui de nous intéresser à Deadpool 10, Spiderman 146, Star Wars 36 et Ultimate Avengers 12.
Deadpool 10 : Toujours plus barré
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la couverture de la revue annonce bien la couleur. En effet, la suite de l’arc entamé le mois dernier est toujours aussi déjantée, et ce jusqu’au bout. Christopher Hasings utilise le contexte de Fear itself pour livrer un récit complètement barré, où il est difficile de ne pas rire. Ce n’est pas aussi drôle que d’autres aventures de Deadpool (comme Deadpool Corps ou Deadpool Max) mais on passe un vrai bon moment avec cette aventure totalement improbable. Dommage que Daniel Way soit de retour dans le prochain numéro…
Du côté du dessin, le style de Bon Dazo est tout à fait adapté à l’ambiance de délire qui règne dans ces deux épisodes. D’ailleurs la partie psychédélique est particulièrement réussie.
Il y a un très bref épisode en fin de revue, signé Dean Haspiel, qui est amusant mais sans plus.
Spiderman 146 : Un bon numéro agréable à lire
La revue débute avec le tie-in à Fear itself, qui se termine ici. Je n’avais pas été super emballé par les épisodes précédents de Chris Yost, mais là je trouve que la mayonnaise prend plutôt bien. L’ambiance de peur, qui se doit d’être au cœur de tout ce qui touche à Fear itself (sauf Deadpool), est très bien rendue. Du côté du dessin, les planches de Mike McKone sont très réussies.
On passe ensuite à un épisode « hommage », où Dan Slott raconte quelques anecdotes sur les liens entre Spiderman et les Fantastiques. Illustré par Marcos Martin, Ty Templeton, Nuno Plati et Stefano Caselli, cet épisode illustre parfaitement le côté « bigger than life » des FF, ainsi que l’amitié entre Spiderman et la Torche sur fond d’amour vache. C’est très bien fait, il se dégage beaucoup d’émotion de cet épisode sans non plus sombrer dans le mélo. Le graphisme des différents artistes est également réussi, les styles différents permettant de séparer les époques.
L’épisode suivant montre les débuts de Spiderman au sein de la Fondation du Futur, et là encore Dan Slott montre toute sa maîtrise du Tisseur dans un épisode très bien écrit. On ne s’ennuie pas une seconde pendant cet épisode, qui est vraiment du Spiderman des grands jours. Et en plus le graphisme de Javier Pulido est loin d’être moche, ce qui ne gâche rien.
Deux courts récits, signés respectivement Paul Benjamin & Javier Pulido et Todd Dezago et Todd Nauck, ferment la revue. Ils sont sympathiques mais très anecdotiques.
Star Wars 36 : Jango et Boba Fett dominent la revue
Le second épisode de La quête des Jedi ouvre le bal pour les BD de la revue. On y trouve une aventure plutôt bien fichue d’Anakin et Obi-Wan lorsque ce dernier était encore un jeune maître Jedi. Le scénario de Ryder Windham est intéressant, dépeignant très bien les débuts difficiles d’Obi Wan comme maître et la fougue de celui qui terrorisera plus tard la galaxie sous le masque de Dark Vador. Le dessin de Pop Mhan, qui fait penser à du manga, est quant à lui dynamique et sert bien l’histoire.
Du côté d’Old Republic, nous assistons au dernier épisode des aventures de Satele Shan sous la plume de Rob Chestney. Ce doit être parce que je suis arrivé en cours de route, mais je ne suis pas du tout entré dans l’histoire qui me semble complexe. Ce n’est pas inintéressant, mais j’ai l’impression d’être passé à côté de pas mal de choses. Du côté du dessin par contre j’ai bien aimé le graphisme d’Alex Sanchez.
Par contre j’ai été très emballé par Jango et Boba Fett. L’histoire de Tom Taylor est très intéressante et le graphisme de Chris Scalf est tout simplement magnifique.
En dehors de la bande dessinée, il y a plusieurs dossiers intéressants, notamment celui qui parle de John Carter.
Ultimate Avengers 12 : Une conclusion qui tient la route
Après Ultimate Spiderman, c’est au tour d’Ultimate Avengers de tirer sa révérence. Mark Millar conclut ici son arc où s’affrontent les Ultimates et les black ops de Nick Fury. Cet arc aura été jusqu’au bout le meilleur de l’auteur depuis qu’il travaille sur le titre, tout en restant quand même inférieur à ce qu’il avait fait sur Ultimates. Il y a en effet de bonnes idées bien exploitées, même si ça vire un peu à la baston bien bourrine qui ne fait pas dans la dentelle. En tout cas le nouveau status quo est en place, Millar ayant rangé ses jouets pour que son successeur puisse travailler sur Ultimates sans devoir nettoyer avant.
Du côté du dessin, les planches de Francis Leinil Yu sont tout aussi réussies que dans les épisodes précédents. Le style de l’artiste colle très bien à l’ambiance du scénario de Millar et rendent très bien l’aspect bourrin de cette conclusion.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
Je vous donne rendez-vous très bientôt pour quatre autres revues du mois de mars 2012.
J’aurais du le voir gros comme une maison que le cliff’ d’Ultimtes Avengers 11 n’avait rien de définitif. Sinon, je te suis dans ton jugement, Millar est solide dans son exécution de fin de run, et reste tout à fidèle à la caractérisation des protagonistes, le frère Stark et Fury en tête.
Comme tu l’écris, il laisse un univers en bon état à son successeur. Dommage que les premières reviews soient plutôt négatives sur le début du run de Hickman qui semble depuis quelques temps en difficulté dans ses travaux.
@pacclerouge : Je pense que personne n’y a cru à ce cliff, mais en tout cas le procédé utilisé est pour le moins original ! 🙂
@mdata, il faut dire aussi que je crois encore au père noël.
@pacclerouge : Non mais en fait c’est toi qui a fait le choix le plus logique, à savoir y croire : tout le monde peut mourir dans l’univers Ultimate. Mais là Millar en a décidé autrement.