Après un premier bilan la semaine dernière, voici quatre autres revues du mois de décembre.
Je vous propose de nous intéresser à Marvel Icons 11, Wolverine 6, X-Men 10 et X-Men Universe 10.
Marvel Icons 11 : Iron Man surprend
On commence avec un épisode de New Avengers, où Bendis met toujours en relation une « ancienne » équipe de Vengeurs et l’équipe actuelle. La partie contemporaine du récit est plutôt réussie (quoique courte), même si je dois dire que j’ai vu arriver de loin la « grosse surprise » de l’auteur. Pour la partie ancienne, c’est pas mal, même si je suis toujours sceptique sur l’intérêt de cette équipe rétro-insérée aux forceps. Côté dessin, je n’ai (comme d’habitude) pas trop accroché à la partie illustrée par Howard Chaykin, alors que j’aime bien les planches de Mike Deodato. On passe ensuite à une grosse dose d’Iron Man ! Tout d’abord l’arc opposant Tony Stark à Otto Octavius se conclut d’une façon assez surprenante. Le récit de Matt Fraction est plutôt intéressant (comme quoi tout arrive) mais le final est un peu…dérangeant et même out of character je trouve. Le graphisme de Salvador Larroca est quant à lui égal à lui-même, et je vous ai déjà dit en long, en large et en travers ce que j’en pense donc je vais éviter de radoter… 😉 On passe ensuite à une courte histoire plutôt sympa illustrée par Howard Chaykin (qui est omniprésent en ce moment !), dont le titre ne peut que faire sourire les amateurs de séries télévisées. Ensuite pour finir cette grosse dose d’Iron Man, c’est un épisode introductif au futur Iron Man 2.0 qui est au programme. Nick Spencer et Barry Kitson mettent en avant les difficultés rencontrées par War Machine pour accomplir sa mission et la solution de Tony Stark que je qualifierais…de typiquement Starkienne ! 😉 C’est court mais efficace et ça donne une forte envie d’être au mois de janvier…La revue s’achète sur un court récit très touchant de Jonhatan Hickman et Mark Brooks, où il est question de la mort de la Torche humaine. C’est très bien écrit, l’auteur trouvant les mots justes pour être touchant sans sombrer dans le mièvre, et le dessin est très réussi.
Wolverine 6 : Du très bon Wolverine !
La revue s’ouvre sur la conclusion du face à face entre Wolverine et les X-Men…et le moins qu’on puisse dire, c’est que Jason Aaron ne fait pas les choses à moitié. Tout en montrant à quel point Logan est un adversaire redoutable, même pour les X-Men, il met en scène ce qui se passe dans son esprit. Il y a des moments plutôt amusants (les différentes pièces), et d’autres plus touchants comme la présence d’amis décédés. Le second épisode relate la vengeance de Wolverine envers celle qui est responsable de sa descente aux enfers, à savoir Mystique. On retrouve là l’ambiance de l’excellent « Get Mystique », où Logan est encore dépeint comme le chasseur ultime à qui il est impossible d’échapper. L’auteur sème au passage quelques éléments qui seront sans doute dévoilés plus tard, et qui sont prometteurs. Même si ce n’est pas forcément ce que Jason Aaron a écrit de mieux, nous avons là du très bon Wolverine écrit par un auteur qui sait exploiter intelligemment le personnage. Le tout est parfaitement illustré par Daniel Acuña, dont le style colle parfaitement à l’ambiance des récits de Jason Aaron.Ca fait du bien de lire du bon Wolverine ! 🙂
X-Men 10 : Un numéro très agréable à lire
La revue s’ouvre sur un épisode .1 dont le personnage central est Magneto. Dans l’optique de se faire mieux accepter du public, les X-Men tentent de maîtriser leur image et leur attachée de presse tente donc de faire du maître du magnétisme un personnage « fréquentable », ce qui n’est pas gagné vu ses antécédents (qu’elle ne se prive pas de rappeler). L’épisode est plaisant, les deux histoires menées de front par Kieron Gillen (Magneto et une menace que les X-Men doivent gérer) étant bien fichues. Du côté du graphisme, le dessin de Carlos Pacheco est très réussi. On passe ensuite à un second épisode, toujours signé Kieron Gillen, où l’on revient sur les évènements du run de Joss Whedon sur Astonishing X-Men, et donc on parle du Breakworld. L’ambiance change radicalement, on est davantage dans la science-fiction mais ça passe vraiment très bien et je suis curieux de voir où tout ceci va nous mener. Le dessin de Terry Dodson est plutôt réussi, même s’il souffre de la comparaison avec celui de Carlos Pacheco sur l’épisode précédent. C’est ensuite un épisode de X-Men Legacy qui poursuit la revue, qui fait s’affronter les X-Men et une sale bestiole bien crado. L’épisode signé Mike Carey est un cran en dessous des deux précédents, mais se lit plutôt bien. J’ai plus de mal avec le graphisme de Harvey Tolibao par contre, que j’ai trouvé correct mais sans plus. New Mutants ferme ensuite le bal, avec la conclusion de l’arc qui nous aura tenus en haleine pendant quelques mois. La conclusion de l’histoire de Zeb Welles est plutôt bien fichue, l’auteur en profitant même pour donner un nouveau départ à certains personnages. Cela aura été un arc réussi jusqu’au bout, même si ce n’est pas à la hauteur des épisodes « historiques » des Nouveaux mutants. Du côté du dessin, Leonard Kirk et Andrew Currie livrent des planches fort réussies qui collent parfaitement au récit.
X-Men Universe 10 : Un numéro réussi
Pour commencer ce numéro, Victor Gischler conclut l’arc de la série X-Men où les mutants et Spiderman se retrouvent confrontés au Lézard. L’auteur continue de montrer sa maîtrise du sujet, en nous livrant deux épisodes bien fichus où on ne s’ennuie pas une seule seconde. Les personnages sont parfaitement exploités et l’histoire tient très bien la route. Du côté du dessin, le graphisme de Chris Bacchalo et Paco Medina colle parfaitement à l’ambiance étrange de cette histoire, et le style cartoony permet de faire passer des passages qui auraient été glauques avec d’autres artistes. On passe ensuite à Uncanny X-Force, où Rick Remender nous ressort de vieilles connaissances des mutants : Lady Deathstrike et les Reavers. On parlait il n’y a pas si longtemps avec Stéphane et JN de l’utilisation de vieilles recettes des années 90, et là pour le coup on est en plein dedans. Ca reste plutôt bon, mais sur un plan personnel l’histoire faisant écho à une période dont je ne raffole pas je n’ai pas trop accroché à l’histoire. Du côté du dessin, le trait de Rafael Albuquerque colle bien à l’histoire, mais là aussi je n’ai pas accroché. Pour finir, nous avons droit à un épisode assez particulier de X Factor. Nous retrouvons donc Darwin, dans une aventure assez insolite. Peter David s’amuse à désarçonner le lecteur en se démarquant complètement des récits habituels de la série, et ça marche plutôt bien. Ce n’est pas le meilleur épisode de la série mais ça se lit vraiment très bien, et le graphisme d’Emanuela Lupacchino est très réussi.
Et voilà, c’est tout pour cette fois. Je vous donne rendez-vous très bientôt pour les quatre revues suivantes du mois de décembre…
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