Chronique de Avengers Extra 10, édité par Panini Comics.
Avengers Extra 10 | ||
Panini Comics 128 pages – 5.70€ Collectif Contient : Iron Man 2.0 7.1, 8-12 |
La série Iron Man 2.0 est de retour ! War Machine doit aujourd’hui affronter son plus grand ennemi. Seul problème… celui-ci est déjà mort ! Mais quel secret cache Palmer Addley ?
Il aura fallu être très patients, mais voici enfin la suite et fin de la série Iron Man 2.0, où James Rhodes tient la vedette dans une version spéciale de son armure de War Machine. Nous pouvons donc enfin découvrir ce qu’il en est exactement de cette histoire autour du mystère de Palmer Addley, intrigue présentée dans Avengers Extra 1 et qui avait été mise de côté pour cause de Fear Itself.
J’avais beaucoup aimé les premiers épisodes de Iron Man 2.0 et je n’ai pas été déçu par leur suite. En effet, l’histoire est intéressante et utilise de façon originale un concept qui pourtant ne l’est pas à la base. Je ne peux pas trop en dire sous peine de faire du gros spoiler bien gras mais en tout cas le mystère autour du Palmer Addley est surprenant. On se retrouve en effet de fil en aiguille avec un twist inattendu et une menace de bien plus grande ampleur que ce que l’on pouvait supposer de prime abord. Le personnage de James Rhodes est de son côté très bien exploité, avec une armure différente de ses modèles très bourrins habituels et du coup il agit davantage avec sa tête qu’à l’accoutumée. C’est dommage que la série n’ait pas duré plus longtemps (elle se termine avec les épisodes de ce numéro), car c’est nettement plus intéressant que d’autres tentatives de faire une série avec ce bon vieux Rhodey qui en a décidément vu de toutes les couleurs depuis qu’il a choisi de porter lui aussi une armure.
Du côté du dessin, c’est par contre très inégal. Les planches de Ariel Olivetti sont comme d’habitude très jolies, mais celles signées par les autres artistes sont vraiment très moyennes et du coup cela donne à ces épisodes un faux air de crossover des années 90 où on changeait de dessinateur toutes les trois pages.
Il s’agit en tout cas d’un bon numéro malgré tout, concluant en beauté une série brève mais réussie.
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