Chronique de Ant-Man 1, édité par Panini Comics.
Ant-Man 1 | ||
Panini Comics 72 pages – 4.60€ Nick Spencer / Matteo Casali Contient : Ant-Man 1-2 ; Iron Man : Titanium ! 1 |
Scott Lang n’a jamais été considéré comme le meilleur super-héros au monde, ni même le meilleur Ant-Man. Mais aujourd’hui, l’Iron Man supérieur lui offre l’occasion de devenir le justicier qu’il a toujours rêvé d’être. Un nouveau départ signé Spencer et Rosanas. Puis, Iron Man affronte Ultimo, par Casali et Kurth.
Ant-Man
Scott Lang, second porteur du nom d’Ant-Man, n’a pas vraiment eu une carrière éblouissante dans l’univers Marvel. Avant de se faire malmener puis tuer par Brian Michael Bendis (qui n’aimait pas le personnage), il a d’abord été un allié occasionnel d’Iron Man avant de servir de bouche-trou à deux reprises chez les Fantastiques (lors de la disparition de Reed Richards puis plus récemment lors du voyage spatial de la super équipe à la recherche d’un remède à leurs problèmes liés à leurs pouvoirs) ou de faire partie brièvement de telle ou telle équipe.
Il est maintenant temps pour Scott de prendre un nouveau départ, et c’est là que Nick Spencer entre en scène en reprenant en mains la destinée de Ant-Man. Dans cette nouvelle série, nous suivons donc les efforts de Scott Lang pour repartir du bon pied, le tout dans une ambiance qui alterne les moments légers et les passages plus sérieux (notamment tout ce qui a trait à son statut difficile de père divorcé). Ces deux premiers épisodes sont en tout cas fort réussis, même si je trouve dommage de forcer le trait sur le côté loser pathétique du personnage, que je pense être un héritage de l’ère Bendis (mais je peux me tromper, ma connaissance du héros n’est pas exhaustive). Scott reste en tout cas un personnage attachant, qui utilise ses pouvoirs de façon intelligente et qui fait face de son mieux à l’adversité.
Ces deux épisodes sont également un très bon point d’entrée pour un lecteur ne connaissant rien des aventures de Scott Lang, car les points principaux de son passé sont résumés pour permettre de raccrocher facilement les wagons.
Du côté du dessin, nous avons droit à des planches plutôt réussies signées Ramon Rosanas. Son style, vivant et simple sans être pour autant simpliste, colle parfaitement au scénario.
Iron Man
Avec cet épisode qui boucle la revue, nous avons droit à un voyage dans le passé. En effet, ce récit signé Matteo Casalli se situe avant Civil War et cela fait un peu bizarre de retrouver le Tony Stark de cette époque. L’histoire est assez simple mais plutôt sympa à lire, même si on a le sentiment que l’auteur nous sort le méchant de son chapeau histoire de meubler. J’avoue que je suis assez perplexe sur le choix de cette histoire pour compléter le sommaire de la revue, même si au final elle n’est pas désagréable à lire et a un petit goût de « bon vieux temps » pas désagréable.
La partie graphique, assurée par Steve Kurth, est quant a elle très correcte sans non plus atteindre des sommets.
Pour conclure, je dirais qu’à l’instar de SHIELD 1 il s’agit d’un très bon numéro qui lance efficacement cette nouvelle revue même si l’épisode d’Iron Man fait un peu remplissage, sentiment compensé par les très bons épisodes de Ant-Man.
S’il ne fallait acheter qu’un Ant-man ce mois ci, tu conseillerais lequel? Irrécupérable?
Hmmm…question difficile. J’ai lu un TPB d’Irrécupérable et j’ai bien rigolé (Eric O’Grady est impayable), mais je penche plus du côté de l’Anthologie Ant-Man en ce qui me concerne.