Avec cette chronique, voici venu le temps de parler du dernier album X-Men en ma possession. Adieu Epervier a été édité en 1990 par Semic et contient deux récits signés Chris Claremont, Len Wein & Dave Cockrum.
1990…ou plutôt 1999, date à laquelle j’ai acquis cet album en commençant à reprendre en marche le train des sauveurs de l’univers en slip et collant moulant. J’avais bien aimé cet album, me donnant l’occasion d’enfin lire un récit auquel de nombreuses allusions étaient faites dans les aventures des X-Men. Du coup pour un retour aux comics, j’étais en terrain connu… 😉 Opération Doomsmith (Claremont/Wein/Cockrum) Dans cette histoire,Chris Claremont a fait quelque chose d’assez osé pour l’époque : il a tué un X-Man (ce n’est pas un spoiler, c’est le titre de l’album ! :p). Il faut dire aussi que ce pauvre Epervier était un poids plume dans le roster des nouveaux X-Men, et du coup il valait mieux qu’il parte en beauté plutot que d’etre réduit à un rôle de figurant. L’histoire est vraiment intéressante et bien tournée, et la mort du personnage est traitée avec justesse mais sans en faire de trop. Du coté du graphisme, signé Dave Cockrum, c’est également très réussi même si l’artiste n’a pas encore le niveau qu’il atteindra quelques années plus tard sur la série. Nuit diabolique (Claremont/Cockrum) Après cet épisode marquant, il est temps de faire un bilan pour les X-Men, et particulièrement pour Cyclope qui s’estime responsable de la mort de son équipier. Chris Claremont propose ici une histoire classique mais efficace, où une bonne baston remet tout le monde dans le droit chemin. Du côté du graphisme, là aussi le niveau est très bon.
Une couverture d’enfer pour ces récits mythiques !