Le lundi c’est librarie ! vous propose une édition spéciale avec en avant-première un album qui ne l’est pas moins.
Au programme : Miracleman t1.
Miracleman tome 1 | ||
Panini Comics 144 pages – 14.95€ L’auteur dont on doit taire le nom / Mick Anglo |
Suite à des événements inattendus, le journaliste Michael Moran devient le héros nommé Miracleman. Il découvre alors ses véritables origines et le lien qui l’unit au mystérieux projet Zarathustra. Écrit par le plus célèbre auteur de comics, ce chef d’œuvre est enfin réédité dans un format luxueux, avec des planches restaurées, une nouvelle colorisation et de nombreux bonus !
Initialement connue sous le nom de Marvelman, la série Miracleman tire ses racines de l’interdiction par Fawcett Comics d’exploiter le personnage de Captain Marvel à cause de sa ressemblance avec Superman. L’interdit fut donc contourné en Angleterre avec la série Marvelman dans les années 50 (qui a duré jusqu’en 1963), mais on retrouve pas mal d’éléments qui font penser à Captain Marvel toutefois.
La série qui nous intéresse aujourd’hui est un nouveau départ, initié au début des années 80. Sous la plume d’un auteur barbu qui ne souhaite pas être nommé, nous retrouvons donc Michael Moran qui a tout oublié de son ancienne identité qu’il redécouvre par hasard. C’est à une véritable déconstruction que se livre l’auteur dans ces pages, s’appropriant ainsi le personnage et son univers pour mieux les remodeler avec une approche moins naïve que dans la série originale. Il en résulte une histoire passionnante, traitant le super héroïsme avec maturité et réalisme dans laquelle on peut déceler l’amorce du traitement des personnages dans Watchmen. On ne s’ennuie pas une seconde en lisant cet album, où le retour de Miracleman est tout sauf simple, surtout pour Michael Moran dont la caractérisation est très soignée. A noter que pour le coup le Sentry de Paul Jenkins fait pas mal penser à Miracleman… 🙂 La réécriture des origines de Miracleman est très bien pensée, tout comme le concept des warpsmiths qui donne lieu à une aventure très chouette avec Miracleman.
Côté graphisme, nous avons droit à des planches signées Gary Leach, Alan Davis, Steve Dillon, Paul Neary et Don Lawrence dont les différents styles donnent lieu à des expériences graphiques différentes mais complémentaires. Le résultat est vraiment très joli quel que soit l’artiste, et cela donne aux récits une patine intemporelle.
Passons maintenant à l’édition. Panini a mis les petits plats dans les grands avec un bel album cartonné dont la couverture au vernis sélectif est agréable au toucher et dont le papier nous permet de profiter de couleurs éclatantes. Côté bonus nous avons droit à un historique de la série, une galerie de couvertures, des crayonnés et des planches à différents niveaux de finition. Cela complète très bien le sommaire de l’album
Un excellent album, qui permet de découvrir avec beaucoup d’intérêt l’univers de Miracleman.
Je ne dirai qu’un seul mot pour conclure : Kimota ! 🙂
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
Le lundi c’est librairie ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle chronique.
Salut!
Au niveau de l’édition ça ressemble quel type de bouquin de chez panini?
clairement un Dark en plus grand
Niveau dimensions, on est sur le même format qu’un Deluxe (hauteur, largeur) et sinon ça ressemble à du Best of Fusion.
Bonjour, le tome regroupe t-il les numéros 1 à 4 de la série ?
Edit : Après un rapide passage sur la page FB de Panini, j’ai eu ma réponse. Donc oui ce tome regroupe bien ces numéros.
Bonjour,
je possède l’édition Delcourt paru il y a pas mal d’années maintenant. Est-ce qu’il y a des épisodes en plus ?