Chronique de Iron Man HS 3, édité par Panini Comics.
Iron Man HS 3 | ||
Panini Comics 96 pages – 5.50€ David Michelinie / Bob Layton Contient : Iron Man: Legacy of Doom 1-4 |
Iron Man et Fatalis s’affrontent une nouvelle fois ! Un face à face décisif qui va les conduire jusqu’en enfer ! David Michelinie, Bob Layton et Ron Lim signent cette mini-série inédite qui s’inscrit dans le prolongement du MARVEL CLASSIC 10.
Après nous avoir proposé les deux premières parties de la trilogie consacrée aux rencontres entre Iron Man et le Dr Fatalis, Panini nous propose enfin son dénouement : Legacy of Doom, appelé ici Héritage fatal. L’approche choisie est plutôt originale : le récit commence de nos jours (enfin à l’époque où a été publié ce récit en VO, soit en 2008) et tout le reste de l’histoire se déroule en flashback. Cela permet à David Michelinie et Bob Layton de retourner à une époque où Iron Man avait encore une identité secrète, le bon vieux temps en somme… 😉
Nous retrouvons donc encore une fois Iron Man et le Docteur Fatalis qui se retrouvent embarqués dans une histoire sur fond de mythologie Arthurienne, l’histoire allant toutefois plus loin ce coup-ci avec une menace de grande ampleur. Les lecteurs des précédentes rencontres entre les deux hommes retrouveront tout de suite leurs marques, avec notamment les piques de Fatalis envers le « laquais » de Stark (bon cette traduction dit « larbin » mais on a compris l’idée). C’est une histoire très intéressante qui nous est proposée ici en tout cas, avec un très agréable parfum de nostalgie lorsque l’on a déjà lu le reste de la trilogie. Les dialogues sont très réussis, et il y a pas mal d’action dans ces pages où les auteurs en font voir de toutes les couleurs aux deux personnages. La magie et la science font une nouvelle fois bon ménage dans une aventure qui se lit très bien et où on ne voit pas le temps passer. Tout en restant en deçà du fantastique premier volet de cette trilogie, ce récit est par contre bien supérieur au second volet que j’avais toujours trouvé moins bon que son prédécesseur.
Du côté du dessin, les planches de Ron Lim – dominées par l’encrage de Bob Layton – sont très réussies et là aussi sont nettement supérieures à celles du second volet sans toutefois égaler la doublette magique John Romita Jr / Bob Layton du premier opus.
Il s’agit donc d’un très bon numéro, indispensable si vous avez apprécié le Marvel Classic 10 avec les deux premiers volets de cette trilogie.
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