Après une petite pause pour cause de Paris Comics Expo, retrouvons donc la suite de notre voyage dans le passé.
Spécial Strange 44 a été édité en mai 1986 par Lug et contient des récits signés Chris Claremont & Dave Cockrum, Chris Claremont & Paul Smith, JM DeMatteis & Kerry Gammill et Mark Gruenwald, Ralph Macchio & Ron Wilson.
Mai 1985…chouette, l’année scolaire est bientôt finie 😉 Me précipitant sur mon Spécial Strange, j’ai été pas mal surpris par le second épisode des X-Men, qui non seulement se passait après des épisodes non encore publiés (je n’avais pas encore trop l’habitude) mais était illustré par Paul Smith dont je n’aimais pas du tout le style à l’époque. J’ai par contre beaucoup aimé le reste de la revue, surtout l’épisode de Daredevil qui m’a beaucoup marqué.
Les étranges X-Men – Au nom de celle que j’ai été… (Claremont / Cockrum)
Après avoir pas mal rôdé dans l’espace, les X-Men s’occupent d’une mission plus terre à terre dans cet épisode. Chris Claremont a en effet bien fait ses devoirs et se souvient que les X-Men ont faits leurs débuts sous tutelle fédérale, et donc que des dossiers compromettants doivent trainer. Il flotte un petit parfum de Mission impossible dans cet épisode, que l’on lit avec plaisir et sans la moindre seconde d’ennui.
Du côté du dessin, j’ai trouvé que les planches de Dave Cockrum sont un peu moins jolies qu’à l’accoutumée. L’encrage est-il en cause ? Je ne sais pas mais en tout cas cela reste d’un bon niveau même s’il nous a habitués à mieux.
Les étranges X-Men – Le Professeur est un chameau ! (Claremont / Smith)
Après l’épilogue de la saga des Brood, il est temps pour les X-Men de retrouver une vie normale, si tant est que ce mot signifie quelque chose pour les enfants de l’atome ! Chris Claremont met en scène le conflit entre le Professeur Xavier et Kitty, cette dernière étant en passe de se retrouver chez les Nouveaux mutants. C’est un épisode de transition agréable qui nous est proposé là, mettant en scène une Kitty déchainée qui est prête à tout pour ne pas subir ce qu’elle ressent comme une punition. La conclusion de l’épisode est également saisissante, première brique d’un édifice narratif qui va nous emmener très loin.
Du côté du graphisme, Paul Smith fait ses débuts sur la série dans cet épisode et c’est loin d’être vilain même si sa façon de dessiner les visages peut déconcerter (honnêtement on ne comprend pas tout de suite pourquoi Madelyne Pryor fige Cyclope).
L’Araignée et Daredevil – Du sang et des larmes (DeMatteis / Gammill)
Dans cet épisode, Spiderman fait équipe avec Daredevil alors que le premier s’est retrouvé hospitalisé suite à des blessures reçues en combat. JM DeMatteis livre ici un épisode réussi, avec une histoire poignante dont le dénouement reste en travers de la gorge en montrant que les super héros ne réussissent pas à tous les coups.
Du côté du dessin, l’histoire est servie par de très bons dessins de Kerry Gammill.
La Chose et Hyperion – Passeport pour l’oubli (Gruenwald / Macchio / Wilson)
Après la conclusion de l’arc précédent, Mark Gruenwald et Ralph Macchio font revenir les personnages de la saga du Projet Pegasus dans un épisode intéressant avec une conclusion plutôt sombre. Cet épisode n’est en effet pas bien gai, l’humeur de la Chose étant plutôt morose, mais en tout cas il se lit vraiment très bien.
Du côté du dessin, Ron Wilson livre un travail très correct.
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