La collection Captain America La légende vivante sera bientôt disponible dans les magasins Carrefour, et nous vous proposons une review des six albums.

En complément de notre article qui vous donne toutes les informations sur ces albums, nous vous proposons aujourd’hui une review express de ces différents numéros pour vous aider à faire votre choix si vous ne savez pas trop lequel (ou lesquels) acheter.

UNIS CONTRE LA TYRANNIE
Après des années passées en animation suspendue, Captain America est retrouvé par les Avengers et intègre le célèbre groupe. Mais la Légende Vivante a du mal à s’adapter au monde moderne et le souvenir de Bucky, son ancien partenaire, ne cesse de le hanter. Le héros se lie néanmoins d’amitié avec de nouveaux alliés comme Sharon Carter, la Panthère Noire et le Faucon, qui deviendra son plus fidèle compagnon. Ensemble, ils vont faire face à leur premier défi : affronter l’impitoyable Crâne Rouge!

On commence la collection avec les débuts de Captain America dans l’univers Marvel des années 1960.

C’est en effet là que Captain America rejoint « pour de vrai » l’univers moderne de Marvel, avec sa découverte juste après sa décongélation express des mains du Prince des mers.

Mais côté débuts nous avons aussi droit à ceux du Faucon, que Captain America découvre sur une île lointaine lorsqu’il est le prisonnier de Crâne rouge. C’est un duo de choc qui se forme, avec les premiers exploits du nouveau partenaire du Vengeur à la bannière étoilée.

En dehors de cela, nous avons droit à une salve d’épisodes de qualité avec des invités de marque (la Panthère noire, l’Agent 13). Une bonne dose d’action, avec un personnage qui cherche sa place dans une époque qui n’est pas la sienne.

Côté graphisme, le niveau est globalement très bon avec des artistes très inspirés et en très grande forme pour signer ces épisodes.

Ce premier volume lance la collection en beauté, avec les débuts fracassants du Faucon

LE SECRET DU CAPTAIN AMERICA OUBLIÉ
De retour à New York, Captain America fait du Faucon son nouveau partenaire. Ensemble, ils neutralisent le Diamant puis se mesurent au gangster Stone-Face qui règne en maître sur Harlem. Ils croisent ensuite la route de l’Homme-Taupe, souverain d’un royaume souterrain, et affrontent même le spectaculaire Spider-Man. Mais lorsque le Captain America des années 1950 et Bucky refont surface, Steve Rogers et Sam Wilson sont confrontés à de nouveaux défis…

Comme le titre l’indique, l’album met l’accent sur le Faucon… mais pas que !

En effet, même si nous avons droit à plusieurs épisodes centrés sur le partenaire de Captain America le sommaire comprend aussi une saga qui a son importance : celle du Captain America des 50s.

C’est en effet avec ces épisodes que Marvel met fin à l’incohérence éditoriale née du fait que l’éditeur avait ignoré les épisodes d’un niveau très discutable où Captain America se livrait à la chasse aux communistes. Maintenant, avec ces épisodes tout est net même si c’est un petit peu facile par quelques aspects.

Ce second volume est vraiment intéressant, ne serait-ce que vis-à-vis des doutes du Faucon sur sa propre valeur le poussant à faire des choix douteux. Et puis la saga de l’imposteur vaut vraiment son pesant de cacahuètes !

Côté dessin, le niveau est globalement bon même si à un moment la colorisation pour indiquer que les personnages ont cuit au soleil n’est pas forcément top.

Un second tome qui vaut le détour, avec deux axes intéressants.

LE FAUCON CONFRONTÉ À SON PASSÉ
Crâne Rouge affirme connaître les origines du Faucon : Sam Wilson serait en réalité un ancien criminel connu sous le nom de Snap. Alors que le procès de Sam approche, Captain America et son partenaire doivent affronter Nightshade et l’Homme aux Échasses. Steve Rogers reprend également contact avec son ancienne compagne, Diamondback, mais la Société du Serpent compte bien transformer leurs retrouvailles en un véritable cauchemar…

Et si le Faucon n’était pas celui qu’on croyait ?

En effet, nous avons droit ici aux véritables origines du partenaire de Captain America, venant quelque peu contredire le récit du premier album. C’est un peu tiré par les cheveux, mais ça tient la route. Outre les révélations en question, nous avons aussi droit aux conséquences qu’elles entrainent sur la vie du Faucon.

La dernière partie de l’album contient un petit arc plutôt intéressant, qui relève bien le niveau par rapport au reste du livre.

A noter que la traduction « Crâne écarlate » du titre est très étrange, Red Skull étant toujours traduit par Crâne rouge !

Concernant le graphisme, la majeure partie de l’album (les épisodes sur le Faucon) pique les yeux même s’il y a quelques intermèdes de Sal Buscema qui relèvent le niveau. Par contre la partie plus contemporaine est bien plus réussie.

Un troisième volume en demi-teinte, clairement pas le meilleur de la collection.

LE SUPER-SOLDAT INCONNU
Captain America et le Faucon sont recrutés par le S.H.I.E.L.D. pour enquêter sur la mystérieuse disparition du général McAllister Groves. Leurs investigations les conduisent sur la piste d’une milice dirigée par le Maître de la Haine. Pendant ce temps, un agent double du S.H.I.E.L.D. livre à l’A.I.M. l’un des secrets les mieux gardés du gouvernement: Protocide, un autre cobaye du projet Super-Soldat. Celui-ci semble avoir une dent contre Captain America et ses alliés, à commencer par U.S.Agent…

Un beau doublé d’ennemis pour Captain America et le Faucon !

Le premier adversaire est le Maître de la haine, dont les sinistres origines sont rappelées dans cette première partie de l’album. Il est donc fortement question de haine et de xénophobie, thématiques dont nous n’arrivons hélas toujours pas à nous débarrasser dans le vrai monde.

Ensuite il est question de Protocide, un personnage aux origines bien trouvées et permettant de mettre encore plus en valeur la psychologie de Steve Rogers.

Tout l’album contient une bonne dose d’action, et vaut vraiment le détour. En plus, même si ça commence un peu à dater (snif) ce sont des épisodes plus contemporains qui satisferont les lecteurs un peu récalcitrants sur le vintage.

Les dessins sont quant à eux très soignés, ce qui ne gâche rien.

Un quatrième volume particulièrement intéressant, avec des épisodes qui valent le détour.

GUERRE ET AMOUR
Durant la Seconde Guerre mondiale, Captain America fait équipe avec Namor et la Torche Humaine. Ensemble, ils forment les Envahisseurs et luttent contre les forces de l’Axe. Cependant, leur alliance est mise à l’épreuve lorsque la Torche perd la raison et attaque le royaume sous-marin du Prince des Mers au cours d’une mission. Par ailleurs, de nos jours, Steve Rogers se rapproche de sa coéquipière la Sorcière Rouge, tandis que son partenaire le Faucon traverse une période particulièrement difficile.

Deux époques pour le prix d’une avec ce cinquième album !

La première partie de ce tome se déroule pendant la Seconde guerre mondiale, à l’époque des Envahisseurs. Captain America est donc accompagné de Namor le Prince des mers et de la Torche humaine, dans un contexte particulièrement tendu sur fond de guerre contre les nazi. Cette première partie est assez moyenne, et plus longue qu’elle ne le devrait pour rester intéressante.

La seconde partie de l’album se déroule par contre de nos jours (enfin à l’époque, ces épisodes ont une vingtaine d’années), et Captain America doit une fois encore unir ses forces à celle du Faucon pour mener une mission difficile. En plus, la Sorcière rouge est impliquée, et pas que comme collègue. Sans être non plus l’aventure la plus passionnante de Captain America, cette seconde partie est tout de même bien plus intéressante que la première et repose sur des idées intéressantes.

La partie graphique de l’album est plutôt quelconque pour la première partie de l’album, et d’un niveau plus élevé pour la suite.

Un cinquième volume un peu inégal, la seconde partie étant bien meilleure que la première.

UN SYMBOLE DANS LA TOURMENTE
Sam Wilson devient Captain America lorsque Steve Rogers, privé des effets du sérum du Super-Soldat, devient trop âgé pour continuer son combat. L’ancien Faucon s’associe alors à Nomad, le fils adoptif de Steve. Ensemble, ils affrontent l’Épouvantail, un super-vilain psychotique, lors d’une tentative de cambriolage: Par ailleurs, le nouveau Captain America doit regagner la confiance du public après une conférence de presse tumultueuse. Quant à Steve Rogers, il se remémore ses exploits dans un épisode inédit.

On termine la collection avec le nouveau Captain America : Sam Wilson.

Nous avons donc droit à deux arcs narratifs où C’est l’ex-Faucon qui est devenu le Vengeur à la bannière étoilée, avec notamment comme partenaires le fils adoptif de Steve Rogers (alias Nomad) ou encore Misty Knight.

Ces deux arcs sont très intéressants, montrant ainsi que le nouveau Captain America a non seulement un style très différent de son prédécesseur mais aussi doit lutter pour convaincre le public de sa légitimité.

Un bref épisode avec Steve Rogers sous le costume de Captain America clôture l’album : ce n’est pas la meilleure partie mais ça se lit bien.

Côté dessin, les styles des différents artistes sont très différents mais globalement la qualité est au rendez-vous dans les épisodes de cet album.

Un sixième volume très intéressant, qui termine en beauté la collection.

Voici donc ce que nous pensons de ces six albums qui constituent la collection La légende vivante. Bien entendu, chacun d’entre eux est accompagné de rédactionnel, ce qui permet d’apprendre des choses sur les différents personnages.

Nous vous rappelons la répartition des épisodes par rapport aux décennies, déjà mentionnée dans notre article récapitulatif sur la collection :

Les années 1980 brillent par leur absence dans cette collection, ce qui est normal car à cette époque le Faucon était moins associé à Captain America. Il aurait donc été compliqué de faire figurer des épisodes montrant les deux personnages. Quant à l’absence des années 2020, c’est peut être juste un choix de s’arrêter plus tôt.

Ce sont en tout cas les années 1970 qui dominent ces albums, même si les autres périodes ne sont pas en reste (en dehors des années 1990 qui sont très en dessous des autres périodes).

Suite à cette review express, nous vous conseillons particulièrement les albums 1, 2, 4 et 6. Mais si le 3 est sommes toutes assez moyen et le 5 plutôt inégal, à ce prix là vous pouvez tout de même tenter le coup.

Avez-vous craqué pour un ou plusieurs albums de cette collection ? Qu’en avez-vous pensé ? Venez donc nous en parler !