Fan(tastiK) Comics vous propose des chroniques de comics évoluant dans le fantastique (Super-héros face au surnaturel, sorcellerie, vampires et autres lycanthropes…)
Pour cette nouvelle chronique je vous propose Shade of Magic : The Steel Prince Tome1, édité par Urban Comics, dans la collection Urban Link
Il est ici question d’un temps où quatre royaumes magiques coexistaient sans encombre, et où tous sorciers étaient en mesure de voyager sereinement de l’un à l’autre. Londres en était chaque fois le coeur et l’âme, jusqu’à la chute de l’un des mondes, corrompu par une magie noire dévorante. Ses trois voisins, pour éviter la contagion, décidèrent de sceller les portails qui leur permettaient de communiquer entre eux.
C’était il y a deux cents ans, et aujourd’hui certains craignent leur réouverture. Le prince héritier Maxim, fils du roi Nokil Maresh de Arnes (le Londres Rouge) fait partie de ceux-là. Son obsession est telle qu’il en délaisse même son propre peuple. Une situation que son père ne peut tolérer. C’est pourquoi il prend la lourde décision de l’exiler à Verose dans l’espoir de le voir se recentrer sur son avenir et les responsabilités qui siéent à son rang.
Au scénario, on retrouve V.E. Schwab, auteure des roman d’héroic fantasy de la trilogie Shades of Magicet au dessin Andrea Olimpieri, dessinateur italien spécialisé dans la réalisation de couvertures pour le marché américain. Le livre à été publié le 11 septembre 2020 dans la collection Urban Link pour 14€50.
Shades of magic est donc le préquel d’une œuvre en 3 tomes. N’ayant pas lu les romans, j’ai quand même sauté le pas me disant que de toute manière un préquel ce sont les « fondations » et que du coup pas de soucis. Et bien non… Malgré la présentation des personnages et l’interview de l’auteure en début de livre, j’ai rapidement été perdue. J’ai bien compris que l’intrigue se passe dans un monde où 4 royaumes de magie coexistaient. Certes… Là, on suit celui qui est basé à Londres et qui a fait pour choix de fermer les portes entre les 4 royaumes, car l’un est infecté par une magie noire. On se retrouve donc dans ce royaume à suivre les aventures du jeune prince présenté comme « tête brûlée », soi-disant imbu de lui-même et qui n’écoute pas son père ! Ce prince c’est Maxim Maresh, fils de Nokil Maresh. Dès les premières pages, on comprend que le fils n’écoute pas son père et que celui-ci pour lui mettre du plomb dans la tête l’exile à Verose, ville ou la magie circule en tout impunité et où les bandits et pirates sont légion.
On y retrouve donc un univers de piraterie, avec les tavernes, les mercenaires et les pirates. Jusque-là, je suis encore 😉
Ensuite, on rentre dans le vif du sujet : le prince arrive, il se fait attraper par les gardes du Roi, se confronte à la cheffe des Gardes Royales Isra, qui lui apprend la vie avec 2 ou 3 raclées, puis Arisa, la méchante capitaine des Pirates et autoproclamé reine de Verose revient. Elle est en fait la tante d’Isra, et souhaite que cette dernière rejoigne ses rangs. Le cœur vaillant du Prince le pousse à aider Isra dans sa démarche d’anéantir sa tante qui est une forte magicienne… Le combat des gentils contre les méchants. Je vous le raconte comme ça, car c’est ce que j’ai ressenti et en même temps, j’ai eu la sensation que l’histoire était en vitesse accélérée.
Et c’est là que je me suis dit que si je n’ai pas lu les romans, il me manque pas mal de choses… La magie tout d’abord : d’où elle vient ? Est ce que chaque personne en est dotée ou seulement certaines ? Et puis tout se passe si vite … Le comics fait en tout 128 pages, mais il y a déjà 4 pages d’interviews et de présentation au début et 12 pages à la fin qui expliquent le processus entre le scénario et la mise en images… Du coup, il ne reste que 112 pages pour le récit, ce qui est très court même si ce n’est qu’un tome 1. Je trouve que chaque personnage n’est pas assez développé, je ne connais pas les romans donc il manque beaucoup de détails sur eux.
Et pour finir, je n’adhère pas du tout au visuel, même si l’enchaînement des cases est bien pensé et la lecture est fluide. Mais je n’aime pas le coup de crayon, d’ailleurs on a l’impression que le coloriste n’avait plus beaucoup de place pour mettre ses couleurs. Les traits trop fort rendent la lecture des visages très compliquée, et c’est dommage, car les expressions sont biaisées. Les scènes de magie sont assez belles, mais dès qu’il s’agit de personnages, je trouve que ça fait plus grossier.
Alors par rapport aux autres chroniques, je ne vais pas vous dire que j’ai hâte de lire la suite, car malheureusement, ce n’est pas le cas. Mais je ne vous empêcherai pas de vous faire votre propre idée !
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