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Le lundi c’est librairie ! #324

Le lundi c'est librairie !



Le lundi c’est librairie ! vous propose aujourd’hui la chronique de quatre albums édités par Delcourt Comics, Panini Comics et Glénat Comics.

Au programme : Outcast t5, Doctor Strange t4, Power Rangers t3 et Oblivion song t1.

Outcast tome 5
Outcast t5 - Février 2018

Delcourt Comics
Collection Contrebande

144 pages – 16.50€
Février 2018 – Cartonné

Robert Kirkman
Paul Azaceta

Un tournant majeur attend les protagonistes de la série avec ce 5e tome ! De nouveaux personnages font leur apparition, alors que Kyle Barnes doit faire face à une menace à laquelle il n’était absolument pas préparé. Il va devoir s’aguerrir afin de faire face au combat qui l’attend. Le mal qui l’entoure devient plus puissant, obligeant le Révérend Anderson à rechercher d’autres alliés que Kyle.

Après quatre tomes baignant dans le mystère, il est temps de passer à ce que les lecteurs de la série attendent de pied ferme : les révélations !

Robert Kirkman dévoile son jeu dans ce cinquième tome, en nous expliquant beaucoup de choses encore mystérieuses dans l’univers d’Outcast. Forcément, l’auteur ne va pas non plus griller toutes ses cartouches et se garde quelques surprises de côté pour la suite, mais il est clair que là on comprend beaucoup mieux de quoi il retourne, notamment grâce à l’apparition d’un nouveau personnage très surprenant.

Une fois encore, la recette horrifique d’Outcast fait ses preuves et on se retrouve embarqués dans la suite de cette histoire au rythme lancinant. L’ambiance reste résolument sombre, et à chaque fois qu’on pense que l’auteur n’ira pas plus loin dans l’horreur (pas toujours très graphique d’ailleurs) il nous prouve le contraire la page suivante. C’est également l’occasion de se pencher sur la composante religieuse de tout ce qui a trait à l’exorcisme et aux possessions, et cet aspect de l’histoire est traité avec beaucoup d’efficacité, qu’il s’agisse des perceptions de l’univers de la série à travers un filtre religieux ou encore de la montée en puissance de l’influence du Révérend Anderson.

Au bout de cinq tomes, on aurait pu redouter que l’histoire ne se tasse un peu et que la routine ne fasse son oeuvre mais on ne peut que constater qu’il n’en est rien. La série est toujours aussi plaisante à suivre, la caractérisation des personnages est réussie et il y a de quoi se faire peur avec le climat pesant de cet album. Quant à la fin de l’album, très dure, elle laisse présager des choses très désagréables pour le prochain tome.

Du côté du dessin, le style de Paul Azaceta fait une nouvelle fois des merveilles pour dépeindre cette atmosphère pesante. Il est juste dommage que certains personnages se ressemblent un peu, ce qui peut provoquer une légère incompréhension le temps de se rendre compte de qui est qui.

Le sommaire de l’album est complété par une galerie d’illustrations de Paul Azaceta.

Un excellent album, qui nous apporte beaucoup de réponses.




Doctor Strange tome 4
Doctor Strange t4 - Mars 2018

Panini Comics
Collection 100% Marvel

128 pages – 15€
Mars 2018 – Cartonné

Jason Aaron
Chris Bachalo / Kevin Nowlan / Frazer Irving / Leonardo Romero

Mister Misery a aidé Strange à vaincre l’Empirikul, mais la créature hait toujours profondément le Sorcier Suprême. Alors qu’il s’attaque à Wong, Strange se tourne vers Thor, la déesse du Tonnerre.
(Contient les épisodes US Doctor Strange (2015) 17-20 et Annual 1, inédits)

Dans un univers Marvel où la magie est très mal en point, le Docteur Strange a du pain sur la planche pour affronter les menaces mystiques et dans ce quatrième tome le moins qu’on puisse dire est qu’il ne chôme pas.

Jason Aaron montre une nouvelle fois que sa caractérisation du personnage de Stephen Strange, qui change par rapport à ce qu’on a déjà pu lire sous la plume d’autres auteurs, est véritablement efficace. L’ajout de composantes très étranges à l’univers du Sorcier Suprême qui était déjà bien bizarre avant cela fonctionne très bien, et on se rend compte assez vite que l’auteur ne fait rien gratuitement : s’il présente une chose bizarre à un moment, il est clair qu’elle finira par servir un peu plus tard.

La narration reste en tout cas très soignée, ce qui n’est guère étonnant lorsqu’on connait un peu le travail de Jason Aaron vu que ce dernier est loin d’être mauvais. L’ambiance n’est pas bien gaie (là aussi ce n’est pas surprenant quand on a déjà lu ses autres travaux), malgré quelques pointes d’humour de temps en temps même si on n’est pas non plus dans la grosse déconne.

On ne s’ennuie pas une seconde en lisant ce quatrième album, riche en péripéties en tous genres et exploitant parfaitement l’univers du Docteur Strange. On pourra d’ailleurs apprécier le retour d’un personnage que l’on n’avait pas vu depuis un moment, montrant que Jason Aaron a bien fait ses devoirs et respecte l’histoire du Docteur Strange tout en y imprimant sa patte.

Du côté du dessin, les différents artistes à l’oeuvre nous offrent des planches très réussies. Il n’est pas aisé de représenter l’univers magique du Docteur Strange, mais chacun met son style à l’épreuve avec succès pour y parvenir et le résultat est vraiment tout à fait en phase avec l’histoire à illustrer.

Un excellent album, avec une caractérisation du Docteur Strange toujours aussi efficace.




Power Rangers tome 3
Power Rangers t3 - Mars 2018

Glénat Comics
Collection Comics

112 pages – 9.99€
Mars 2018 – Cartonné

Kyle Higgins / Steve Orlando
Hendry Prasetya / Jonathan Lam / Corin Howell

Ensemble, pour affronter le mal !
Tommy et Billy sont perdus dans un monde mystérieux et sans leurs pouvoirs. Alors que le monde peine à se remettre de l’attaque de Rita, Jason, Kimberly, Zack, Trini et Alpha 5 doivent faire tout leur possible pour sauver Zordon et ramener leurs amis en sûreté…

Après avoir fait monter la tension lors de l’album précédent, il est temps pour Kyle Higgins de faire avancer son histoire dans ce troisième tome de la série, tout en remettant une couche de tension au passage !

L’auteur recourt à plusieurs astuces plutôt bien trouvées pour tirer les vaillants Power Rangers de la mélasse dans laquelle il les a plongés lors des tomes précédents. Certes, on pourra noter quelques petites facilités scénaristiques ici et là, sans pour autant qu’il n’y ait de quoi avoir envie d’envoyer l’auteur au bûcher. Mais en tout cas ça marche plutôt bien, et l’album se lit bien même sans être un aficionado des jeunes justiciers multicolores.

L’histoire prend en tout cas une tournure assez inattendue, et laisse présager des moments intéressants dans la suite de la série. Rien de forcément très original non plus, mais la recette est efficace et le récit est suffisamment bien construit pour donner envie d’en lire la suite, ce qui est bon signe.

Côté graphisme, le style de Hendry Prasetya colle parfaitement à l’ambiance du récit et les planches sont réussies. Qu’il s’agisse de représenter les personnages ou des choses plus imposantes comme les Zords, l’artiste est parfaitement à l’aise avec l’univers des Power Rangers.

Le récit est interrompu le temps d’une petite histoire sur le Ranger bleu, qui permet d’en apprendre davantage sur lui. Là aussi ce n’est pas très original, mais c’est bien ficelé et très cohérent avec ce qu’on sait du personnage. Le dessin de Jonathan Lam est quant à lui plutôt réussi, et colle bien à l’ambiance de l’histoire.

La dernière partie de l’album contient comme d’habitude un récit sur Bulk et Skull, personnages secondaires de la série télévisée, signé Steve Orlando et Corin Howell… et franchement j’avoue que je préférerais un peu plus de remplissage à base d’illustrations que de subir ça. En dehors des familles de l’auteur et de l’artiste et des fans hardcore de ces deux personnages, je ne vois vraiment pas qui pourrait trouver le moindre intérêt à cette histoire.

Les bonus de l’album sont quant à eux constitués d’une galerie de couvertures.

Un bon album, qui offre un moment de lecture agréable malgré l’histoire dispensable qui se trouve à la fin.




Oblivion song tome 1
Oblivion song t1 - Mars 2018

Delcourt Comics
Collection Contrebande

160 pages – 16.50€
Mars 2018 – Cartonné

Robert Kirkman
Lorenzo De Felici

Il y a dix ans, 300 000 habitants de Philadelphie ont soudainement disparus, happés vers une autre dimension. Ils tentent d’y survivre face à des monstres gigantesques. Le gouvernement a abandonné les recherches. Nathan Cole, lui, poursuit pourtant les missions de sauvetaget afin de ramener les survivants… Mais sont-ils vraiment tous prêts à revenir ? Et que cherche en réalité Nathan ?

S’il est bien une chose qu’on ne peut pas reprocher à Robert Kirkman, c’est bien de rester dans sa zone de confort en se cantonnant à une seul genre. Oblivion song emmène en effet le lecteur dans des territoires inexplorés jusque-là par l’auteur.

Lorsque j’ai entendu parler de Oblivion song la première fois, j’avoue avoir été méfiant : le pitch me faisait redouter que Robert Kirkman ne décline sa recette la plus vendeuse pour nous proposer un « Walking dead dans l’espace ». Mais fort heureusement il n’en est rien, car Oblivion song ne ressemble en rien à Walking dead. On retrouve néanmoins des thématiques récurrentes dans l’oeuvre de Robert Kirkman, comme par exemple l’importance de la famille qui doit faire front commun face à l’adversité.

Ce premier tome pose avec efficacité les bases de l’univers de la série, en plongeant directement le lecteur dans le feu de l’action avant de lui expliquer ce qu’il en est. Cette approche fonctionne plutôt bien, l’immersion est alors complète et les explications viennent suffisamment rapidement pour qu’il n’y ait pas de sentiment de frustration. Mais ce n’est pas pour autant que l’auteur donne toutes les clefs de la série dès le départ, comme à son habitude il nous réserve des surprises et la fin de ce premier tome est à même de surprendre le lecteur.

Le rythme de ce premier tome est très bien dosé, avec un bon équilibre entre les scènes d’exposition, l’action et les moments plus calmes. Robert Kirkman exploite très bien ses idées qui sont très bien trouvées, et les différents rebondissements viennent à point nommer pour surprendre le lecteur. L’atmosphère est également très réussie, que ce soit sur Terre ou dans ce monde étrange que l’on apprend à connaître au fil de la lecture. Si la suite de la série est de cette qualité, il y a de quoi passer de bonnes heures de lectures dans cet univers.

Côté graphisme, le style de Lorenzo de Felici est tout à fait adapté à l’histoire. L’artiste donne vie avec efficacité à cette autre dimension, et les personnages sont très bien représentés.

Une galerie d’illustrations et de couvertures complète le sommaire, ce qui est plutôt classique mais appréciable.

Un excellent album, qui nous propose un début plus que prometteur pour cette nouvelle série.


C’est tout pour aujourd’hui !

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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